La population de la ville de Kisangani ne sait plus à quel saint se vouer. En plus du manque de l’électricité, la desserte en eau potable a posé des problèmes il y a quelques jours. Comme si cela ne suffisait pas, la pénurie des produits pétroliers entre en danse.

Le prix de l’essence à la pompe ne cesse de galoper à Kisangani.
Il est passé de 2 150 FC à 3 500 FC dans certaines stations services de la place. Situation qui inquiète et dont les répercussions se font déjà sentir sur le coup de transport.

Cette problématique provoque une grogne chez les conducteurs des véhicules et motos assurant le transport urbain.
Ces derniers réunis au sein de l’association des chauffeurs du Congo ont envahi ce lundi 15 novembre la mairie de Kisangani afin d’exprimer leur ras-le-bol à l’autorité urbaine quant à la flambée de prix des produits pétroliers.

Accompagnés de leurs motos et véhiculent, les conducteurs des motos et véhicules assurant le transport urbain protestent contre la hausse de prix du carburant qui prend une allure inquiétante.
« …le problème qui nous amène ce jour à la mairie de Kisangani est la hausse du prix du carburant. Nous savons plus comment les choses se passent ici. Nous nous réveillons ce matin et nous trouvons que le prix du carburant a pris l’encenseur. L’essence par exemple se vendait à 2 150 FC et aujourd’hui nous achetons à 3 500 francs congolais. La rareté du carburant se fait remarquée en plein centre ville. Nous ne comprenons plus si l’Etat existe ou pas », se plaint Jean Baptiste Biona, vice-président provincial de l’association des chauffeurs du Congo dans la province de la Tshopo.

L’association des chauffeurs du Congo pointe du doigt accusateur les stations services appartenant aux somaliens d’être à la base de la hausse du prix du carburant.
Selon le vice-président de cette association, les somaliens détenteurs des stations services s’approvisionnent ces derniers temps auprès de SEP Congo, créent la rareté pour qu’au finish haussent les prix.

Toutefois, dans leurs démarches, l’association des chauffeurs du Congo voudrait avoir des explications claires auprès des autorités tout en sachant d’où proviendrait cette structure de prix ainsi que sa provenance, car estime-t-elle que cette structure de prix n’est pas l’apanage du ministère de l’économie. Tous nos efforts pour joindre les responsables de stations services appartenant aux sujets somaliens n’ont pas abouti.

Il sied de préciser par ailleurs que la majorité des stations services de la ville de Kisangani n’ont pas œuvrer ce lundi. Par conséquent, le prix d’une course par moto par exemple est augmenté et les revendeurs des produits pétroliers communément appelés Kadhafi en font bonne affaire.
Une course par moto jadis de 500 FC est passé à 800 voir 1 000 Francs congolais.

Jean Claude Fundi

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