Les transports sont à l’origine de 20 % des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) indique le bulletin de la Banque mondiale.
En 30 ans précise-t-il, cette pollution a augmenté en moyenne de 1,7 % par an, soit plus rapidement que les émissions de tous les autres secteurs d’activité, hormis l’industrie.

Selon l’Agence internationale de l’énergie, il faut, pour atteindre l’objectif zéro émission nette en 2030, réduire de plus de 3 % par an les GES dus aux transports.

Il sera question dans ce cas, de trouver des solutions d’un coût modéré et adaptables rapidement dans de nombreux endroits, qui permettent de limiter rapidement la dépendance des transports vis-à-vis des énergies fossiles tout en améliorant les conditions de vie des populations.
Les systèmes de bus à haut niveau de service, plus connus sous leur acronyme en anglais BRT (pour Bus Rapid Transit), répondent à ces objectifs, souligne la Banque mondiale.

De plus, les réseaux de BRT apportent une solution à un problème croissant en zone urbaine note l’institution.
En effet, les agglomérations s’étendent à grande vitesse, en particulier dans les pays en développement, et le nombre de véhicules augmente aussi.
De nombreuses villes, qui subissent des embouteillages monstres et un air pollué, tentent de fournir à leur population des transports non seulement plus efficaces, sûrs et d’un prix abordable, mais aussi avec une empreinte carbone très réduite.

Sans solutions de remplacement aux transports à fortes émissions de carbone, celles-ci vont continuer d’augmenter dans les villes qui se développent le plus rapidement à travers le monde estime le bulletin.
Et de poursuivre que d’ici à 2050, la demande en transports de passagers risque de s’accroître de 75 % par rapport aux niveaux de 2019, avec des conséquences désastreuses pour la planète, si ces émissions ne sont pas réduites de manière radicale dans l’intervalle.

 

Jean-Claude Fundi

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