Les soupçons de corruption pèsent sur 15 députés provinciaux de la province de la Tshopo à la veille des élections sénatoriales et de Gouverneur et Vice-gouverneur de la province de la Tshopo.

Ainsi, ces députés provinciaux sont dans le collimateur de la justice après avoir perçu des pot-de-vin de la part des candidats au poste de gouverneur et vice-gouverneur, rapporte le procureur général dans son réquisitoire au bureau de l’assemblée provinciale de la Tshopo.

Dans son réquisitoire adressé au bureau de l’assemblée provinciale de la Tshopo, le procureur général Albert Lussumbe sollicite d’obtenir l’autorisation des poursuites contre 15 honorables députés provinciaux en s’appuyant sur la loi portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.

Citant nommément les députés provinciaux, le procureur général se fie à des vidéos devenues virales à en croire ses mots dans les réseaux sociaux ainsi que des renseignements concordants fournis à son office.

Le parquet général près la cour d’appel de Kisangani note également que plusieurs députés provinciaux sont en train d’agréer des offres, des promesses et de percevoir des dons et présents, voire des sommes d’argent soit directement, soit indirectement de la part des candidats sénateurs, des candidats Gouverneurs et vice-gouverneurs de province en échange de leurs voix lors des élections qui se pointent à l’horizon.

Cependant, le procureur général Albert Lussumbe affirment que certains députés provinciaux ont été filmés dont certains membres du bureau de l’assemblée provinciale pendant qu’ils négociaient des sommes d’argent et en percevant des acomptes.
Et de poursuivre que d’autres députés provinciaux ont agréer des présents importants notamment des jeeps et des fortes sommes d’argent.

A l’en croire, les faits tels qu’exposés font état de corruption punie par l’article 147 du code pénal livre II.

Poursuite des députés provinciaux, épines dorsales au bureau Kanga

A l’approche des élections indirectes dans la province de Tshopo, l’étau se resserre sur les élus provinciaux et la hache est suspendue en l’air. Il en va de la responsabilité du bureau de l’assemblée provinciale de décider sur le sort de leurs pairs.

C’est une dure épreuve pour le bureau Mateus Kanga. Sur fond du réquisitoire du procureur général, le bureau est placé devant ses responsabilités.

Faudrait-il autorisé la poursuite de ses 15 députés provinciaux par le parquet général quoique présumés innocents ?
Le temps nous dira un peu plus !

 

Jean-Claude Fundi

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