Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, Timothée Kanyere Kahenzi connu comme l’un des jeunes les plus indignés de la ville de Kisangani interpelle. Nous ne pouvons pas tolérer les bavures et le revirement de la situation sécuritaire dans la ville de Kisangani, précisément dans la commune Lubunga située à la rive droite du fleuve congo.

« C’est avec émoi et désolation que nous avons été désagréablement surpris du rebondissement désastreux de la forte tension inter-communautaire avec des actes de sabotage et banalisation de la vie humaine dans notre espace vital commun qu’est la ville de Kisangani, connue comme une havre de paix », s’est indigné ce jeune leader politique de la ville de Kisangani, Timothée Kanyere Kahenzi.

Ces actes odieux commis par les deux tribus/communautés sœurs qui vivent ensemble depuis de lustre nous laissent perplexe et nous ne pouvons pas rester indifférent face à cette situation, ajoute Timothée Kanyere.

Nul n’ignore les conséquences de tels actes qui scandalisent non seulement la communauté en général mais, surtout prive l’affection des certains enfants orphelins suite au décès de l’un de leurs parents.

Nous demandons donc, dit Timothée Kanyere aux autorités compétentes ainsi qu’à nos représentants à tous les niveaux d’user du pouvoir que nous peuple leur avons donné d’interpeller le gouvernement pour mettre définitivement fin à ces histoires invraisemblables et inacceptables qui se déroulent présentement chez nous à Kisangani.

Le silence coupable de nos représentants serait-il un arbre qui cache la forêt ?

Nous devons cesser avec le discours, nous devons bien au contraire agir le plus tôt que possible pour mettre définitivement fin à cette triste page d’histoire actuelle de la ville de Kisangani, une agglomération qui accueille tout le monde et donne le goût du vivre ensemble.

Nous apprenons que le gouvernement vient de dépêcher une force spéciale venue de Kinshasa pour trouver des solutions sécuritaires à cette situation, seulement, nous à Kisangani nous n’avons nullement besoin de bercer les auteurs intellectuels, bien au contraire, nous voulons tirer le taureau par ses cornes, l’État de droit prône par le Chef de l’État n’est pas un simple slogan mais, une réalité.

L’injustice crée la rébellion dit un adage chinois, pourquoi quand c’est ailleurs, le gouvernement est prompt à répondre mais, s’il s’agit de Kisangani en particulier et de la Tshopo en général, nous constatons une certaine léthargie injustifiée ?

Même ma prise en charge des déplacés internes est classée dans le cadet de préoccupations des décideurs.

Je supplie, insiste Timothée Kanyere Kahenzi les frères et sœurs de deux communautés en conflit, d’enterrer la hache de guerre et de voir vers l’avenir radieux de leurs progénitures respectives.

Ceux qui sont bénéficiaires du mandat du peuple oublient si vite que leur pouvoir provient de la base et la base, c’est cette population qui est entrain d’être massacrée sans raison, s’inquiète Timothée Kanyere.

La violence n’a jamais été une option pour résoudre le problème car, les linges sales se lavent en famille dit-on.

La RDC en général et la ville de Kisangani très particulièrement ont besoin que de la paix et reste viendra de soi, développement, essor économique, meilleures conditions de vie, besoin sociaux de base, etc.

« J’exhorte mes compatriotes, frères et sœurs de ces deux communautés rivales d’enterrer la hache de la guerre », Kisangani au delà d’être une ville hospitalière, avait changé de statut pour passer à une ville victime de l’agressivité des armées Rwandaise et Ougandaise et dont les spectres sont encore visibles.

Cessons cette très mauvaise aventure, conseille Timothée Kanyere aux deux communautés malheureusement devenues rivales alors qu’elles sont unies par le destin et contraintes de vivre ensemble jusqu’à leurs dernières générations.

 

 

 

SEMUL

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