Très discrète ces derniers temps parce que concentrée dans les activités pastorales entre Kinshasa et Afrique du Sud, il a fallu une curiosité des chevaliers de la plume de Orientale Infos pour aller découvrir sa candidature aux sénatoriales pour la circonscription électorale de la Tshopo.

S’il y a des candidatures aux sénatoriales qui ne sont là que pour amuser la galerie, Yollande Ebongo Bosongo présente une candidature très sérieuse au regard de sa vision pour une Tshopo émergente pouvant faire parler d’elle dans le concert des provinces de la République Démocratique du Congo. Classée numéro 04 parmi plus de 60 candidats, Yollande Ebongo Bosongo est haut cadre d’Alliance pour l’Essor et la Démocratie du Congo et Alliés (AEDC-A).

Yollande Ekongo dans un champ

Cette dame de fer qui a fait ses preuves dans la gestion allant de la Direction Générale de Contribution aujourd’hui Direction Générale des Impôts en passant par le ministère du Plan où elle a affûté ses connaissances en matière de Planification et Développement, avec un appui au niveau du Programme des Nations-Unies pour le Développement PNUD en faveur de la Province Orientale à l’époque, aujourd’hui démembrée, précisément à la Tshopo, particulièrement dans la ville de Kisangani, ici, il faut préciser que Yollande Ebongo a parcouru pas mal de directions jusqu’à atterrir à la Direction technique du plan, une Direction phare où l’on mène les études macroéconomiques qui définissent la politique du gouvernement et qui rendent concrète la vision du Chef de l’État à travers l’élaboration d’un Plan de Développement du Pays, avant d’aller aux Nations-Unies avec le PNUD.

Avec ce parcours élogieux, Yollande Ebongo Bosongo ne ménageait aucun effort pour le bien de sa communauté Tshopolaise et au profit de la République Démocratique du Congo. Durant son passage au Ministère de la Fonction Publique en tant que Gestionnaire du personnel de l’État, elle a brillé par les innovations voulues par le Président de la République qui attendait d’elle la modernisation de l’administration publique, chose faite avec entre-autres, la création du FRAP qui fait ses preuves aujourd’hui dans la maîtrise de l’effectif des agents et fonctionnaires de l’État et de la masse salariale, une prouesse hors du commun qui honore les agents de l’État à nos jours.

Soucieuse de sa communauté de base, en une année seulement, Yollande Ebongo Bosongo est parvenue à offrir autant d’emplois à ses frères et sœurs, à ses aînés etc., et plusieurs arrêtés en témoignent notamment l’arrêté numéro 076 du 28 décembre 2019 au Secrétariat Général à la Primature avec 183 agents dont Alain Likangi Aragao, l’arrêté numéro 077 du 28 décembre 2019 avec plus de 5000 agents cfr la Division Provinciale de la Fonction Publique/Tshopo, arrêté numéro 125 du 18 novembre 2020 avec un total de 213 agents, l’arrêté numéro 126 du 26 novembre 2020 avec un total de 813 agents etc. Chose qui, jadis, était impossible, mais dont elle a été capable de faire en une année. Si on lui accordait encore beaucoup plus d’années, elle irait plus loin que ces prouesses.

Il sied de rappeler qu’avant sa nomination au poste de Ministre national de la Fonction Publique, Yollande Ebongo est passée au Gouvernement provincial de la Tshopo où elle fût d’abord Directrice de cabinet adjointe du Gouverneur, puis, Directrice Générale de l’Agence de Promotion des Investissements et des Financements de la Province Orientale, APIF/PO. Là encore, que de la performance, que de l’élégance dans le faire et dans l’agir.

Il faut le reconnaître, avoir été aux gouvernements de la République et en sortir tête haute avec autant de prouesses et gouvernement provincial, il est clair que Yollande Ebongo est une personnalité qu’il faut notamment au Sénat pour le compte de la Tshopo partant de cette grande expérience et surtout, de son amour pour cette plus vaste province de la République.

Hormis ses qualités de femme d’État, Yollande Ebongo Bosongo n’a jamais cessé de se préoccuper de l’autonomisation de la femme. Depuis belle lurette, cela est devenu son combat. Ainsi, ça fait 7 ans qu’elle créait une association dénommée Ba Mama Malaika, BMM.

« Ko liya na mwasi ko liya na ndeko », toute une philosophie qui incite à la masculinité positive voulue par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, contrairement à ceux qui pensaient dangereusement que « ko liya na mwasi ko lya na ndoki ». (Nous y reviendrons)

L’avoir comme Sénatrice ce jour, c’est véritablement sauver la Tshopo.

 

 

Orientale Infos

 

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