L’élan du développement de la Province de la Tshopo stagne et l’espoir de son peuple vole à l’éclat.

On dirait dans la fable de la fontaine : un enfant au bout d’un chemin, trouva tout à coup deux chemins. Fallait-il prendre à gauche ou à droite ?

Pourtant, tous les espoirs des Tshopolaises et Tshopolais reposent sur les épaules des élus provinciaux, eux qui détiennent la clé de solution à travers leur choix du vote des gouverneurs et leurs vices, de la dotation de la province du budget et enfin du contrôle rigoureux.

Les députés provinciaux, grands absenteistes aux travaux parlementaires

A la Tshopo, la province fonctionne sans budget.
Pourtant la session de septembre 2021 fut budgétaire, les députés provinciaux n’ont pas su voter le projet d’édit budgétaire déposé par l’exécutif provincial dans le délai prévu par la législation en la matière.

Les raisons évoquées par les députés provinciaux, membres de la commission budgétaire furent celles de la mauvaise volonté du gouvernement provincial à ne pas donner le moyen nécessaire pour ces travaux.

Malgré cette impasse, les députés provinciaux ont opté pour la session extraordinaire afin d’achever quelques arriérés parlementaires et ainsi voter le budget 2022.

Session extraordinaire sans plénières

Ouverte le 29 décembre 2022 par le vice-président de l’Assemblée Provinciale assumant l’intérim du président de cet organe, la session extraordinaire annoncée pour deux semaines. Curieusement, jusqu’à ce jour dépassant même le délai prévu, aucune plénière ne s’est tenue pour cette fin à l’assemblée, faute de quorum. Les députés provinciaux de la Tshopo qui brillent par leur absence, ne permettent pas le bon fonctionnement de cet organe.

L’opinion retiendra qu’au cours de la session de septembre 2021, Gilbert Bokungu président de l’assemblée provinciale avait promis le retrait de mandat des députés absenteistes.

Comment réagissent les députés provinciaux à cette nébuleuse ?

Notre rédaction a pu contacter plusieurs députés afin d’avoir leur point de vue pour ce préjudice qu’ils causent à la province.
Un petit questionnaire a été mis à leur disposition mais curieusement, seul un député provincial a pu accorder une importance à nos préoccupations.

Pour cet élu sous anonymat, la faute incombe aux députés.
« La situation que nous vivons actuellement incombe aux députés provinciaux. Toute les fois que le bureau a convoqué les plénières, ces dernières ne se sont jamais tenues faute de quorum », souligne cet élu provincial. A en croire ce député, la session extraordinaire est restée ouverte.

Selon lui, pour le vote du projet d’édit budgétaire 2022, l’assemblée provinciale peut user de la plénière subséquente, sachant que celle-ci ne conditionne pas le quorum.
Ceci, une manière de sauver la province.

Dossier à suivre !

Jean-Claude Fundi

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