Le surnommé Kakistocrate pour sa gestion chaotique et conflictuelle de la province de la Tshopo, Louis-Marie Walle Lufungula débouté par arrêts de la cour constitutionnelle ce vendredi 18 juin 2021, grâce à ses requêtes en inconstitutionnalité de la procédure et vote de la motion de censure contre le gouvernement provincial de la Tshopo.

La cour constitutionnelle vient ainsi mettre fin à la crise prolongée entre les deux institutions provinciales de la province de la Tshopo. Crise naît du vote de la motion de censure contre le gouvernement Walle.

Alors que les acolytes de l’ex gouverneur tiraient à boulet rouge au vice gouverneur designer par le Vice-premier ministre ministre de l’intérieur, ces derniers finissent par se mordre les doigts car la cour constitutionnelle était leur dernier rempart.

C’est ce vendredi 18 juin 2021 dans son verdict que la cour constitutionnelle à la suite de ses arrêts rendus dans l’affaire opposant le gouvernement provincial de la province de la Tshopo à l’assemblée provinciale, scelle définitivement le sort de celui qualifié par les ennemis de la province, « Chuma ya moto ».

Dans ses arrêts, la cour constitutionnelle se déclare incompétente à statuer sur la requête en inconstitutionnalité de la procédure relative à la motion de censure du 12 avril 2021 votée contre le gouvernement provincial de la province de la Tshopo.
Un deuxième arrêt concernant la décision du 15 avril 2021 de l’assemblée provinciale de la Tshopo relative à la motion de censure contre le gouvernement provincial de la Tshopo, la cour constitutionnelle juge la requête recevable et non-fondée.

Même si la page de Walle Lufungula est définitivement tourné, ce juriste de formation laisse la province de la Tshopo avec une dette énorme. Il s’agit de 2 500 000 $ (USD) emprunté auprès de la FNB Bank pour certains travaux d’intérêt commun mais dont l’usage paraît flou.
Heureusement, l’inspection générale des finances est à pied d’oeuvre dans la Tshopo afin de contrôler la gestion de la province depuis son avènement jusqu’à nos jours.

Il sied de noter que durant deux ans de son règne, Louis-Marie Walle Lufungula était l’objet de deux motions de censure. Pour la première, il remporta face à l’assemblée provinciale devant la même cour.
En définitive, avec ces arrêts, la voie est donc ouverte pour l’élection d’un quatrième gouverneur de la Tshopo en six ans d’existence.

Jean Claude Fundi

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