Le député provincial élu de la ville de Kisangani, Lusangi Aziz Dedosh sort de son silence légendaire et s’insurge contre certaines agitations quant au fameux arrêt du conseil d’État en matière de référé-liberté opposant le président de l’assemblée Provinciale et l’honorable Jean Pierre Litema, alors ministre provincial de la province de la Tshopo.

Sans ambages, cet député provincial ne voulant pas s’immiscer dans des polémiques stériles qui se distillent dans les réseaux sociaux, s’inscrit dans la logique de la stabilité politique en province.

 » …Nous ne sommes plus dupes…Nous avions eu tellement de problèmes politiques depuis le début de notre mandant en 2018. Aujourd’hui, la Tshopo n’a plus besoin de ça », déclare Lusangi Aziz Dedosh.

A l’en croire, la province de la Tshopo a besoin d’un calme politique afin de faire le premier pas vers l’évolution.
Avec ces genres d’instabilité politique, nous allons toujours retourner en arrière, affirme l’élu de la ville de Kisangani.

Pour l’honorable Lusangi Aziz Dedosh, la priorité de la province de la Tshopo demeure actuellement, l’insécurité, l’électricité, les routes ainsi que le stade Lumumba.

Ce député réputé proche de la population, met en garde les fauteurs en eaux troubles qui veulent à tout prix plongée la province de la Tshopo dans l’impasse.
Et de lancer un appel vibrant au Chef de l’Etat d’avoir un oeil regardant sur la Tshopo.

« Nous avons tant souffert dans la province de la Tshopo. Il est grand temps que nous puissions laisser l’autorité provinciale faire son travail et qu’elle sera jugée par rapport à cela ».

En politicien averti, le surnommé 55, précise que les hautes institutions juridiques du pays s’étaient déjà prononcées sur la la question de l’élection des gouverneurs dans la Tshopo, notamment, le conseil d’État et la cour constitutionnelle.

« Ceux qui sont derrière ces histoires, nous les mettons en garde. Ils doivent laisser la population de la Tshopo respiré », conclut le député provincial Lusangi Aziz Dedosh.

Jean Claude Fundi

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