Pour ne pas incriminer des personnes ou acteurs politiques principaux, nous considérons la Rd-Congo comme étant un corps qui fonctionne avec un système dont les éléments primordiaux sont en interconnexion permanente.

Une fois le système arrête son fonctionnement normatif, le déséquilibre se remarque automatiquement ou carrément l’arrêt complet du système « le rythme du système n’est plus le même », un peu comme un maillon d’une chaîne qui se détache.

La situation actuelle du Congo ne laisserait personne indifférent à moins d’être complice, d’autant plus que le fonctionnement des organisations est devenu plus compliqué voir difficile et, ça saute aux yeux à tel enseigne qu’il n’échappe à personne de le remarquer et conclure sans même être expert de la macro-économie ni analyste des questions stratégiques.

Ce pays est devenu un terrain de tensions tant politique, sécuritaire que sociale s’observent de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud au point d’être considérée par certains comme une concurrence déloyale source de motivation sens dessus sens dessous.
Comme pour confirmer ce prince qui dit que : »l’injustice crée des rébellions »

Normalement, le gouvernement qui gère le pays est un lieu d’organisation de pouvoirs, composé d’acteurs et agents avec des positionnements et convictions politiques différentes qui se convergent sur la gouvernance mais n’arrivent pas à conduire à bon port la destinée des millions de congolais pour ne fus-que pour les besoins sociaux de base.

Ces constats réels que l’on palpe sur terrain à travers le vécu quotidien de la population poussent à plusieurs réflexions sur l’organisation comme problème majeur qui nécessite une prise de conscience collective.
Ceci passe par la réduction de train de vie des institutions tant au niveau des provinces qu’à Kinshasa et songer aux besoins sociaux de base de la population.

Ainsi, les rouages des services administratifs doivent de manière efficiente ; toutes les procédures légales, à toutes les instances du pays, doivent être respectées.
Les recettes de l’Etat doivent réellement augmenter et permettre une augmentation de la prise en charge des besoins des agents publics de l’Etat et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Par ailleurs, le gouvernement doit veiller au renforcement s capacités, au recyclage permanent et à la formation continue des agents et cadres de l’administration publique.

Des mécanismes de motivation des agents plus méritants, de mise en retraite honorable des agents ayant l’âge requis et de recrutement des nouvelles unités compétentes pour plus de performance de l’administration.

Guy-Rami Lonia se dit sidérer de voir comment les politiciens mettent en place un mécanisme permanent de la manipulation de la jeunesse en lieu et place de les encadrer et les orienter vers les projets de production dans tous les domaines de la vie, chacun selon ses compétences.

Ce digne fils de la Tshopo souhaite une perspective radieuse et prospère pour la Tshopo en particulier et toute la République Démocratique du Congo en général.

Le prochain numéro à suivre…

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