Le 3 mai de chaque année, l’humanité célèbre la journée mondiale de la liberté de la presse. Cette journée sert à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse.
A Kisangani chef-lieu de la province de la Tshopo, les journalistes affirment travailler en tout liberté dans l’exécution de leur métier.
« …la preuve est claire. A cette date, aucun journaliste ne se trouve en prison pour avoir exercer son métier. Vous remarquez que dans cette crise qui frappe la province de la Tshopo, les journalistes sont libres d’émettre leurs points de vue et ne sont pas inquiéter », déclare Sébastien Mulamba éditeur du journal Kisangani News.
Une thèse que soutien Pompon Beyokobana, correspondant de élection.net.
Pour lui, le respect du code d’éthique et de déontologie professionnelle est un outil important pour la sécurité du journaliste. Il appelle cependant ses confrères qui se laissent emporter par le militantisme en devenant des choristes politiques.
Toutefois, les journalistes de la ville de Kisangani font face à une épineuse question, celle liée à l’accès des sources officielles d’information.
« … j’exerce librement ma profession sans être inquiété. Cependant, la question d’accès aux sources officielles demeure l’épine dorsale. La plupart des autorités n’ouvrent pas leurs portes à tous les journalistes. Du coup, l’information officielle devient une denrée rare », lâche Marie Selenge, reporter à la RFM TV.
Cette année, le thème retenu pour célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse est « l’information comme bien public ». Il souligne la valeur incontestable d’une information vérifiée et fiable. Le thème attire l’attention sur le rôle essentiel que jouent les journalistes libres et professionnels dans la production et la diffusion de ces informations en luttant contre les fausses informations et autres contenus préjudiciables.
A nos jours, le paysage de l’information a connu des changements considérables dans la ville de Kisangani (province de la Tshopo), notamment avec l’arrivée d’internet et des médias sociaux.
Instaurée depuis 1991, la date de 3 mai constitue une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle.
Tout aussi importante, la journée mondiale de la liberté de la presse est une journée de soutien aux médias qui sont des cibles pour la restriction ou l’abolition de la liberté de presse. C’est aussi une journée de commémoration pour les journalistes qui ont perdu la vie dans la poursuite d’une histoire.
Jean Claude Fundi