Goma, ville de l’Est de la République Démocratique du Congo, située sur la rive nord du lac Kivu et à 1 500 mètres d’altitude dans la vallée du Rift, elle est le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Ville touristique, Goma est bâtie sur d’anciennes coulées de lave issues de la chaîne volcanique de Virunga, et principalement sur celles du volcan Nyiragongo, situé à 14 km au nord, qui la domine à près de 2 000 mètres.

Composée d’une population à majorité jeune et brave, la ville de Goma ne ressemble pas à première vue d’une entité en guerre. Essentiellement propre, Goma ne reflète en aucun cas à une ville meurtrière, pourtant elle est. C’est ici que les populations environnantes sont victimes à tout bout de champ de la méchanceté de ceux qui veulent à tout prix semer le chao en République Démocratique du Congo, bref, les ennemis de la paix.

Qu’est-ce qui peut attirer à Goma ?

Faire un tour de la ville de Goma est l’occasion en dehors des points chauds, le visiteur a l’occasion de visiter les points d’irruption des laves du Volcan Nyiragongo mais aussi les étendues des pierres volcaniques.

« Je suis attiré par plusieurs endroits ici à Goma notamment, les marchés, le port, les différents ronds-points, la cathédrale en construction » racontait un touriste.

De la grande barrière au rond-point BDGL, longe à gauche le célèbre hôpital Heal Africa conduisant au rond-point 34ème région militaire ou cercle sportif pour chuter à INSTIGO (Institut de Goma) avec sa passerelle, on peut admirer la beauté d’une ville macadamisée.

La même beauté de la ville touristique, en longeant du côté droit du rond-point BDGL, l’on se dirige vers la mairie pour déboucher au rond-point Jolie communément appelé Tora et/ou se vend les téléphones d’occasion et de là on débouche facilement à BIRERE, quartier très connu de la ville.

Du rond-point Jolie, on accède facilement au rond-point Rutshuru qui à sa droite conduit à la petite barrière (point frontalier avec le Rwanda). De ce même rond-point, on peut prendre la ligne de l’aéroport tandis qu’à gauche, c’est le fameux rond-point SINGNERS.

Constituée de deux communes, Goma et Karisimbi, on ne peut passer à Goma sans piétiner certains quartiers chauds et populaires tels que : Majengo, Virunga, Katoyi, Mabanga nord et sud, Katindo 1 et 2, Imbi, Volcan et Ndosho.

Petite histoire de la création de la ville de Goma

En 1894, l’explorateur Gustav Adolf Von Gotzen suivait les traces d’un missionnaire en provenance de la côte orientale d’Afrique. Pendant qu’il se rendait au Rwanda, il découvre un petit village de pécheurs appelés Ngoma qui signifie tam tam en swahili. Par déformation il écrivit Goma. Ngoma devint un poste belge en face de celui de Rubavu (au Rwanda) habité par les Allemands.

Au début, la cohabitation entre ces deux postes n’était pas facile. À un certain moment, les chefs coutumiers du Rwanda, en complicité avec les Allemands attaquent les Belges de Goma. Ces derniers se réfugient à Bukavu et laissent les envahisseurs occuper la ville. Après des négociations, les Allemands se replient vers le Rwanda et les Belges reprennent leur position initiale comme poste colonial. La ville s’est ainsi développée à partir de 1910, lorsque la Belgique y a établi un centre administratif. Les colonisateurs venaient d’installer le chef-lieu du district Belge à Rutshuru où vivait l’administrateur colonial. Le Chef-lieu passe de Rutshuru à Goma.

A ce moment-là, Goma reste un poste de transaction lacustre avec Bukavu qui était une ville minière. Plus tard, des villes comme Rutshuru, Masisi, Kalehe et Gisenyi déverseront leurs populations dans Goma, qui sont à la recherche d’un emploi auprès des colonisateurs. C’est en cette période que vit le jour le quartier Birere autour des entrepôts, bureaux et habitations des colons. Le nom Birere (littéralement feuilles de bananier) vient du fait qu’à l’époque, les gens y construisaient en feuilles de bananiers.

 

 

 

Dossier à suivre !

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