Les états généraux de l’enseignement supérieur et Universitaire se sont tenus à Lubumbashi du 10 au 14 septembre 2021.
Cependant, la province de la Tshopo a marqué positivement sa présence partant des travaux préparatoires jusqu’aux travaux proprement dits, précise le Professeur Grison-Trésor Kakumbi, enseignant à l’université de Kisangani et participant à ces assises.

Pour lui, certaines réactions tendant à minimiser la participation de la Tshopo aux états généraux voire à nier complètement sa participation ou à ne réduire les états généraux qu’aux travaux de Lubumbashi, ne tiennent pas debout.
« Il sied ici de préciser que les résolutions des états généraux sont les fruits de plusieurs travaux antérieurs qui ont été achevés par ceux de Lubumbashi avec la participation des experts des domaines presque de tous les établissements de la RDC en général et de la Tshopo en particulier, y compris des compatriotes de la diaspora. Ces travaux ont été organisés par trois pools des EESU notamment UNIKIN, UNILU et UNIKIS », affirme-t-il.

Min de l’ESU et quelques participants aux EGESU

Il précise que pour ce qui est de la Tshopo particulièrement, durant les travaux pré-préparatoires des états généraux des mois d’octobre et novembre 2019 au Ministère, il a été décidé ce qui suit pour permettre une participation de tous les domaines y compris des corps de l’ESU :
il faut diviser le pays en six provinces (blocs des provinces aujourd’hui démembrées) comme dans le temps ;
sélectionner les experts des domaines dans les établissements en tenant compte de chaque spécificité des EESU notamment les universités d’un côté, les ISP et les instituts supérieurs techniques (ISC, ISTM…) de l’autre, y compris la participation des étudiants.

De ce qui précède renchérit Professeur Grison-Trésor Kakumbi, l’Est du pays se divisera de la manière suivante : dans la grande Province Orientale, l’UNIKIS sera sélectionnée pour la Tshopo, ISP Bunia pour l’Ituri, une étudiante pour ISTM Isiro pour le Haut-Uélé. Il en sera de même pour le Grand Kivu (UNIGOM, ISP/Bukavu et un institut technique à Kindu).
C’est dans cette logique que la Tshopo sera associée à tous les travaux des états généraux en commençant par la coordination dans laquelle étaient membres la CT SIFA, les Professeurs Norbert Kalindula, Arthur Yenga et Grison-Trésor KAKUMBI BELUMBA, Secrétaire-Rapporteur de l’APUKIS. Ce dernier était l’un des 4 Secrétaires-Rapporteurs représentant la partie Est du pays dans la coordination nationale des EGESUC. Donnant plus de précision dans la composition de la coordination de ces assises, il cite le cas du Professeur Arthur Yenga de l’université de Kisangani qui a coordonné toutes les activités au niveau national.

Pour appuyer son argumentaire, Professeur Grison-Trésor Kakumbi note que le questionnaire de l’enquête sociodémographique des états généraux de l’ESU a été conçu à Kisangani, la pré enquête et le démarrage de l’enquête proprement dite. Et que les professeurs de plusieurs institutions de la Tshopo, Ituri, Haut-Uele, Bas-Uele,…y ont participé de manière très active et que les enquêtes ont été lancées à partir de l’Université de Kisangani et de l’IFA Yangambi.

« Hormis la participation individuelle des établissements ou des personnalités de l’ESU, notamment dans les questionnaires d’enquêtes ou dans les contrôles de viabilité par exemple, un atelier préparatoire a été organisé à Kisangani en date du 28 août 2021 sur instruction du Ministre de l’ESU afin de sensibiliser les différents corps de l’ESU et les partenaires sur les thématiques des états généraux et recueillir leurs avis. Ledit atelier dont le Recteur de l’UNIKIS m’a honorablement confié la charge pour organiser et conduire les travaux a été appuyé par le Professeur Arthur YENGA venu de Kinshasa au nom de la coordination nationale des EGESUC pour lancer ces travaux. Un rapport narratif de ces travaux a été transmis au Recteur de l’UNIKIS et Président de la Conférence des Chefs d’établissement de l’ESU de la Tshopo comme coordonnateur provincial qui à son tour a transmis à la coordination nationale. Dans ce rapport, 6 axes ont été exploités. Il était question de faire un diagnostic de ces axes, de faire des propositions et des observations pour enfin dégager les résolutions/recommandations. En parcourant le livret des résolutions des états généraux de Lubumbashi, vous trouverez que les recommandations de l’atelier de la Tshopo ont été prises en compte », a-t-il précisé.

S’agissant de la participation aux travaux proprement dits de Lubumbashi, Professeur Griso-Trésor Kakumbi précise que la coordination nationale des EGESUC a retenu et invité cinq experts de la Tshopo qui étaient classés chacun dans son panel de travail hormis le Professeur Arthur Yenga qui travaille dans la coordination nationale. Il s’agit des personnes ci-après : le PO Bénoît DEDH’A, Recteur de l’UNIKIS et Président de la Conférence des Chefs des EESU, le PO Antoine NGUTE, Président de l’APUKIS, le PO Pionus KATUALA, Doyen de la faculté des sciences qui a expérimenté le système LMD à l’UNIKIS, la CT SIFA, personnel Scientifique et Vice-doyen à la Faculté des sciences économiques et enfin le Professeur Grison-Trésor KAKUMBI BELUMBA, Secrétaire-Rapporteur de l’APUKIS.

Il indique que seul qui va réussi à partir pour Lubumbashi via Bunia-Goma-Kinshasa et à participer à tous les travaux jusqu’au dernier jour avec son collègue le Professeur Arthur YENGA qui y était bien avant comme membre de la coordination nationale. Outre les deux enseignants de l’Université de Kisangani, il a été signaler également la participation du PO MWAYILA Tshiyembe, Doyen de la Faculté de droit de l’Université de Kisangani qui était à Lubumbashi pour l’évaluation d’une thèse et qui a été convié à cette fin.
Professeur Grison-Trésor Kakumbi évoque le manque de participation des autres invités suite au problème logistique lié au manque de place dans les avions.
 
Fort de toutes ces précisions, le secrétaire rapporteur de l’association des Professeurs de l’Université de Kisangani (Pr. Grison-Trésor Kakumbi), estime tout autant que la ville de Kisangani en général (et l’Université de Kisangani en particulier) ont été présentes à tous les travaux, y compris à ceux de Lubumbashi. Il n’y a eu ni déconsidération de l’autorité (le Ministre de l’ESU et sa coordination) sur Kisangani mais aussi, Il n’y a non plus eu sabotage de la part des autorités des établissements de la ville parce qu’elles ont participé aux travaux sous plusieurs formats et organisé l’atelier de sensibilisation.

Il reconnait cependant le mérite du Recteur de l’Université de Kisangani, le PO Benoît DEDH’A DJAILO pour son sens aigu de responsabilité et d’écoute dans la collaboration à tous les niveaux pour réussir à faire participer activement les EESU de la Tshopo à tous les travaux.

Rédaction

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