Les enseignants conditionnent la rentrée scolaire au respect du protocole d’accord avec le gouvernement.
Le respect par le gouvernement de tout le contenu du protocole d’accord signé avec les syndicats des enseignants conditionne la rentrée scolaire du 4 octobre prochain.
Le porte-parole de l’intersyndicale de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Godefroid Matondo l’a indiqué lundi 27 septembre à Kinshasa, à l’ouverture des travaux de la commission paritaire gouvernement et Banc Syndical.
« Nous sommes venus uniquement dire au gouvernement de respecter le protocole d’accord. S’il respecte le protocole d’accord, nous n’aurons pas de problèmes à la rentrée scolaire et elle sera apaisée », a-t-il souligné.
A en croire le porte-parole de l’intersyndical de l’EPST, le protocole d’accord signé le 18 décembre 2019 entre les deux parties est clair, car il résume toutes les revendications liées aux conditions de vie de l’enseignant.
Il a indiqué qu’à défaut de répondre à toutes les revendications l’Intersyndicale, propose que le gouvernement lui présente une feuille de route par rapport au respect de ses accords.
Pour sa part, le ministre de l’EPST, Tony Mwaba, affirme qu’il s’agira au cours de ces assises, d’évaluer tout simplement les accords de Bibwa.
« Qu’est-ce qui a été fait et qu’est-ce qui n’a pas été fait par rapport au cahier de charges qui a été exprimé dans les accords de Bibwa ? et nous allons voir dans quelle mesure nous pouvons envisager des solutions à quelques préoccupations », a réagi le ministre.
L’accord de Bibwa, signé entre le gouvernement et le banc syndical prévoyait notamment :
Le paiement des salaires de nouvelles unités et non payés,
La reprise des échelons et grades des enseignants sur les listes de paie supprimées par le Service de contrôle et de la paie des enseignants (SECOPE),
L’audit du SECODE
Réduction à 5% du taux pour l’impôt professionnel sur les rémunérations (IPR) sur les primes permanentes.
L’octroi d’un salaire de 150 USD à l’huissier tel que repris dans le cahier de charge de septembre 2018 de l’intersyndical national de l’administration publique (INAP).
Jean-Claude Fundi