Au deuxième de la campagne électorale pour l’élection du gouverneur et son vice, la présentation des projets de société se déroule sans désemparer à l’assemblée provinciale de la Tshopo par les candidats gouverneurs.

Pour ce mardi 3 mai, quatre candidats ont défilés devant les élus provinciaux afin de présenter chacun sa vision pour la gestion de la province de la Tshopo. Il s’est agit de Faustin Boyemba, Constant Lomata, Jean Paul Lombale et André Ipakala.

Parmi ces 4 candidats, notre rédaction a porté une attention particulière aux deux premiers candidats précités à l’occurrence, Faustin Boyemba et Constant Lomata.
Si le premier promet de remettre la province de la Tshopo au travail pour un nouvel élan, le second par contre veut retourner au gouvernorat de la Tshopo pour poursuivre avec ce dont il avait amorcé.

Mettre la province au travail pour un nouvel élan

D’entrée de jeu, le candidat Faustin Boyemba relève une disparité entre les potentialités dont regorge la province de la Tshopo et la misère dans laquelle vive sa population.
Il estime que l’état de lieu de la province de la Tshopo demeure moins élogieux et sombre et qui laisse à désirer.

A l’en croire plusieurs facteurs entre en jeu pour que les Tshopolaises et Tshopolais vivent dans cette situation.

« Le non respect des principes de bonne gouvernance entrainant ainsi l’absence de l’autorité de l’Etat, et l’insécurité dans certains coins de la province dont la ville de Kisangani.
Les mentalités rétrogrades d’enrichissement illicite, la destruction des écosystèmes du fait des exploitations illicites et désordonnées dans nos territoires, la dégradation avancée de la voirie urbaine des routes nationales, provinciales, secondaires et celles de dessertes agricoles », note le Professeur Faustin Boyemba.

Afin de mettre fin à ce cycle infernal qui ronge le développement de la Tshopo, le candidat à l’élection des gouverneurs Faustin Boyemba annonce qu’après son élection, il mettra à profit sa vision celle de remettre la Tshopo au travail.
A travers son programme biennal, cet enseignant des universités annonce que ce dernier va s’articuler sur 4 grands piliers stratégiques.

Il s’agit de la politique, sécurité et justice, administration publique, économie et finances, reconstruction de la province, social et médias. Pour Professeur Faustin Boyemba, son programme est une vision celle de mettre la province de la Tshopo au travail.
Il dit vouloir remettre la Tshopo au travail pour un nouvel élan et ceci avec la contribution de tous car à l’en croire, la province a connue trop de problèmes et qu’il est temps pour démarrer.

Tout en prônant l’unité des communautés, Faustin Boyemba croit qu’en relançant l’agriculture et l’élevage, la Tshopo pourra se relever sans se contenter tout simplement dans le domaine des mines.

« Étant donné que nous avons d’ailleurs de sérieux problèmes aujourd’hui pour ajouter des entreprises industrielles dans notre province, la première préoccupation sera comment construire une centrale hydroélectrique qui va prendre en charge les usines », conclut le Professeur Faustin Boyemba.

La conuité d’un travail amorcé

De son côté, Constat Lomata sollicite des honorables députés provinciaux son retour dans la gestion de la Tshopo afin de poursuivre avec le travail amorcé au cours de son précédent mandat.

Sur base d’un programme concret, nous sollicitons votre confiance pour mettre notre expérience au service de notre chère province en vue de son émergence et de son développement intégral, lâche le candidat Constat Lomata en ses premiers mots devant la représentation provinciale.

A l’en croire, le développement de la Province de la Tshopo exige une connaissance profonde de ces problèmes et une bonne planification des actions à mener à travers des programmes et sous programmes, capables de fixer les orientations claires susceptibles d’induire des réformes institutionnelles tant au niveau provincial que local.

Il dit s’engager à organiser de manière optimale les activités politiques, administratives, économiques et techniques du Gouvernement Provincial dont le système doit constituer une synergie permanente et efficace pour l’émergence et le développement de la Province de la Tshopo.

« Les défis sont multiples et impératifs. Ayant cerné les divers maux qui rongent la conjoncture économique de notre chère Province lors de notre passage à la tête du Gouvernement provincial, nous avons pris l’initiative d’initier et de réaliser un certain nombre des projets innovateurs, mais le temps imparti ne nous a pas été favorable », estime le candidat Constat Lomata Kongoli.

De ce fait, il met en place un projet de société qui est une vision dans la continuité de ce qu’il a pu commencé qu’il n’a pas pu malheureusement pense-t-il achevé.
Et de poursuivre que ceci constitue la feuille de route de son programme politique susceptible d’apporter des solutions durables axées sur les résultats aux multiples problèmes de développement auxquels est confrontée la province de la Tshopo.

Ainsi, son projet de société est articulé autour de quatre piliers suivants qui sont : la bonne gouvernance et la restauration de l’autorité de l’Etat ; les diversités économiques, l’accélération de la croissance, du commerce et de l’emploi ; l’accès aux services sociaux de base ; et l’environnement et le changement climatique.
Chaque pilier disposant par contre des axes stratégiques de politiques publiques porteuses de croissances dans tous les secteurs de la vie provinciale a-t-il martelé.

Jean-Claude Fundi

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