La 39e édition de la coupe du Congo de basket-ball a démarré le dimanche 11 septembre à Lubumbashi chef lieu de la province du haut Katanga. Vingt cinq équipes venues de différentes provinces prennent part à cette grande messe nationale.

La province de la Tshopo grand absent à ce rendez-vous, loupe pour la énième fois l’occasion de s’illustrer sur la scène nationale après multiples efforts fournis par le comité exécutif de l’entente urbaine de basket-ball de Kisangani.

Contacter par la rédaction de boyomainfo.com, le président de l’EUBAKIS Fabrice Mbaya Kazadi dit n’avoir reçu aucune subvention de la part du gouvernement provincial pour aider le représentant de la Tshopo à se mesurer au niveau national.
« Toutes les modalités et formulaires ont été déposés auprès du vice-gouverneur de province mais sans suite. Avec tant d’efforts fournis par les athlètes et le comité en place pour afin ne pas jouer la coupe du Congo, ça décourage » déplore le président Fabrice Kazadi.

Deux villes accueillent cette compétition de balle au panier à savoir Lubumbashi et Likasi avec la participation de 25 équipes réparties en deux versions dont, 17 en version masculine et 8 chez les dames.

La Tshopo s’efface progressivement sur la sphère nationale

C’est un peu de trop quand une grande province comme la Tshopo perd son identité sur la scène nationale dans la discipline de basket-ball.

La dernière fois que la Tshopo a été présente à ce rendez-vous date de 2018 lors de la 35eme édition qui s’est tenue à Kinshasa. C’est le BC BOA qui avait porté l’étendard de la Tshopo à cette compétition de balle à panier.

Pour Fabrice Mikanda analyste sportif, ancien joueur et coach du BC Boa, les autorités de la Tshopo doivent agir en bon père de famille en prenant toutes les disciplines sportives au même pieds d’égalité.

« Nous demandons à nos dirigeants d’avoir un peu la bonne volonté, de ne pas faire deux poids deux mesures. Par ce que s’il s’agit du football ici à Kisangani, nous voyons quand même l’implication des autorités, mais quand il s’agit de basket-ball, on ne voit pas l’intervention de ces autorités.
Le souhait est que toutes ces équipes soient doter des moyens suffisants pour qu’elles prennent part sans conditions dans des grandes compétitions », Insiste Fabrice Mikanda.

Et d’ajouter, les dirigeants des clubs doivent prendre conscience en ce moment pour ne pas tout entendre de l’État, par ce qu’on a attendu plusieurs fois, on a patienter, on a cru à leurs promesses mais nous sommes toujours déçu.

Pour cette édition 2022, le comité exécutif de l’EUBAKIS a fait jouer son championnat local avec six équipes qui a conduit au sacre de BC Nova.

Ce dernier devait donc représenter la Tshopo à Lubumbashi, mais hélas la province a une fois de plus croiser le bras et restée téléspectateurs.

Tshank Lota Ben

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