Waniarukula, cité situé à 59 kilomètres de la ville de Kisangani a été le théâtre de la barbarie des militaires FARDC.
Parmi les victimes, Patrick TABU, un jeune d’une trentaine révolue mort après une « torture » des militaires FARDC à Waniarukula.

Ce jeune d’une trentaine révolue, a été selon certains témoignages, entre autre celui de son père, torturé le 06 avril dernier par les militaires FARDC à Waniarukula, dans le secteur Bakumu Mandombe.

Le regretté Patrick Tabu aurait subit plus de 200 fouets en public par les éléments des FARDC après avoir payé 100.000Fc.
Selon le père du défunt, ce jeune a passé 12 jours à la maison avant d’être interné à l’hôpital Général de référence de Waniarukula où il a suivie les premiers soins avant d’être transféré à l’hôpital Général de référence de la Makiso-Kisangani où il a succombé à ses blessures le 28 avril, soit neuf après.

Toujours d’après le père défunt, tout est partie de d’une blague avec la femme de son oncle. Cette dernière est partie se plaindre chez les militaires.

«…Je suis très touché par ce qui vient de se passer. Mon fils est mort après avoir été fouetté par les militaires…Je me demande si ça valait la peine qu’ils tuent mon fils pour avoir blagué avec la femme de son oncle. Tué par fouets, mon fils a laissé cinq enfants, et je ne sais pas comment je prendrai la charge de sa suite…»

L’illustre disparu a été mis à terre jeudi 29 avril, toujours à Waniarukula.

Il sied de noter que Patrick Tabu n’est pas la seule victime de ces violences, il y a eu de 36 à 58 Kilomètres plusieurs victimes dont les femmes violées par ces militaires FARDC.

Les points kilométriques 36, 40, 44, 47, 51 et 58 sont concernés par ces violences. Plusieurs personnalités administratives sont citées.

Trésor BOTAMBA

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