L’opinion publique était alertée via les réseaux sociaux mercredi 29 décembre d’un climat malsain qui régnait au sein de l’assemblée provinciale de la Tshopo, journée consacrée à la clôture de la session de septembre, essentiellement budgétaire comme il est de coutume parlementaire.

Alors que le communiqué de l’assemblée provinciale diffusé sur les ondes de la Radio télévision nationale Congolaise annonçait deux plénières pour cette journée, jusque 17 heures du mercredi, un flou régnait toujours au sein de la première institution. Pourtant le communiqué signé par le rapporteur de l’organe délibérant avait prévu deux séances plénières. L’une à 10 heures consacrée au vote du budget exercice 2022, et l’autre à 14 heures chargée de la clôture de la session de septembre.

Par conséquent, la première plénière n’avait pas eu lieu, et la seconde débutera avec trois heures de retard à l’absence de plusieurs invités tels que les membres du comité provincial de sécurité, certains membres du gouvernement provincial ainsi que les cadres de la territoriale.

Qu’est-ce qui serait à la base de ce rendez-vous manqué de l’histoire ?

Les raisons de ce malaise n’est à chercher à ailleurs. Il s’agit tout simplement d’un blocage ou mauvaise volonté de la part du gouvernement provincial comme l’a rapporté un agent de l’assemblée provinciale à nos reporters.
Pour ce personnel qui a recquis l’anonymat, le gouvernement provincial n’a pas permis à la commission paritaire de bien faire son travail, celui de toiletter le projet d’édit budgétaire afin de soumettre le rapport à la plénière pour vote.
A l’en croire, la commission paritaire composée des députés provinciaux, des experts du gouvernement provincial et de l’assemblée provinciale a travaillé dans des conditions peu confortable.
Sur les 54 000 000 de francs congolais sollicités pour cette fin, seuls 10 000 000 FC ont été alloués par le gouvernement provincial le jour prévu pour le vote du budget alors que les travaux étaient déjà clos.

Une thèse confirmée par le député provincial Philippe Masikini Kamango qui a eu à présider la commission paritaire.
« Si les choses se sont un peu perturbés aujourd’hui c’est parce les travaux de la session budgétaire n’avaient pas pris fin. L’élaboration d’ailleurs du rapport c’est fait aujourd’hui vers 13 heures alors que la plénière était prévue à 10 heures. Après l’adoption du rapport par la commission, celui-ci était remis officiellement au bureau de l’assemblée provinciale qui doit à son tour multiplier les copies et distribué aux honorables députés », clarifie cet élu du territoire de Basoko.

Hon. Philippe Masikini Kamango

Pour cet élu du peuple, il y a eu plusieurs contegences et aléas. Philippe Masikini Kamango déplore la manière dont la commission paritaire a pu travailler et parle d’une mauvaise foi couplée de l’incompétence au sein de deux institutions provinciales.

Il convient de souligner que la plénière consacré au vote du budget n’a pas eu lieu clôturant ainsi la session de septembre sans l’adoption du budget 2022. Les députés provinciaux ont décidé de la convocation de la session extraordinaire pour le vote du budget.
La plénière consacré à la clôture de la session de septembre n’avait pas connue la présence des membres du conseil provincial de sécurité. Ces derniers s’étaient impatienter jusque 17 heures sans que le go de la plénière ne soit donnée.

Jean-Claude Fundi

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