La province de la Tshopo est classée parmi les provinces à problème où devrait s’organiser les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs.

Alors que le calendrier de la CENI pour cette fin avait prévue ces élections le 3 décembre dernier, le gouvernement de la République avait invité la centrale électorale à réaménager son calendrier. Curieusement, jusqu’à présent la CENI n’a jamais présenté un calendrier reamenagé.

Face à cette lethargie qui ne favorise pas le développement des provinces et particulièrement celle de la Tshopo, plusieurs langues se délient pour exiger les élections de nouveaux animateurs des provinces.
C’est le cas de Fontaine Mangala, acteur politique de la province de la Tshopo.
Pour Fontaine Mangala, actuellement la province de la Tshopo n’est pas gouverner.

« C’est regrettable que jusqu’aujourd’hui nous n’ayons pas eu cette élection des gouverneurs parce que la province est dans une situation chaotique. La province n’est pas gouverner et l’intérim qui est là ne travaille pas comme il faut », se plaint cet acteur politique.

Cependant, Fontaine Mangala appelle la commission électorale nationale indépendante et le gouvernement de s’organiser afin d’enlever la province dans cette situation qu’il qualifie de sur place.
« Nous comprenons tout de même qu’il y a la période de transition entre l’équipe entrante et sortante au niveau de la CENI, mais nous exigeons que l’élection de gouverneur soit rapidement organiser pour que le gouverneur qui doit venir porte les aspirations de la population.

Pour vérifier son hypothèse sur l’ingouvernabilité de la province de la Tshopo, Fontaine Mangala prend l’exemple de l’impraticabilité de la voirie urbaine et des routes de desserte agricole. Et à lui de se poser la question de la destination des fonds d’investissement envoyé selon ses dires presque chaque mois en province.

Route menant vers l’aéroport de Bangboka, ph.JCF

Estimant que la province de la Tshopo est dans une situation d’urgence, Fontaine Mangala pense que cette dernière a besoin d’un gouverneur compétent, qui connait les réalités de la province et non un parachutiste mais plutôt celui qui a de l’expérience. Fontaine Mangala dit craindre la situation de l’ex gouverneur Louis-Marie Walle Lufungula qui avait crée une rupture entre lui et la province.

Depuis la déchéance de Louis-Marie Walle Lufungula par une motion de censure du député provincial Paulin Lendongolia et une période tumultueuse de la guerre de l’intérim, désormais la province est géré par l’ancien vice-gouverneur Maurice Abibu Sakapela comme gouverneur intérimaire.

 

Jean Claude Fundi

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