La sauvegarde du patrimoine culturel immatériel fait référence à la protection et à la préservation des pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire qui sont reconnus par les communautés comme faisant partie de leur patrimoine culturel.
C’est à ce titre que les communautés de la province de la Tshopo devront désormais procéder afin d’inscrire ce patrimoine à l’Unesco, l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la Science et la Culture.
Grâce à cette agence spécialisée des Nations Unies (UNESCO) en partenariat avec le groupe TACCEMS asbl, durant deux jours, les chercheurs, des acteurs culturels, des professionnels des médias et de l’administration publique, ont durant deux jours, renforcer leurs capacités pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel immatériel de la province de la Tshopo en créant ainsi une coalition pour la sauvegarde de son patrimoine culturel immatériel.
Une session de formation qui avait pour but d’accroitre la prise de conscience et d’améliorer la compréhension de la convention de 2003, pour sa mise en œuvre efficace et pour la mise en place d’une bonne politique de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel des communautés de la Tshopo.
« Cet atelier vient dans le cadre de l’accompagnement que l’UNESCO apporte à la RDC pour la sauvegarde de son patrimoine culturel immatériel. Vous savez que lq RDC a un patrimoine culturel diversifié et très riche. Mais malheureusement, ce patrimoine est parfois délaissé. Ici nous sommes à Kisangani pour apporter ce renforcement des capacités pour pouvoir mettre en place des mesures qui peuvent aider les communautés de la Tshopo à sauvegarder leur patrimoine et le valoriser », a déclaré Augustin BIKALE administrateur national en charge de la culture à l’UNESCO/RDC.
Pour docteur ISAIAS BARRETO représentant de l’UNESCO en RDC, la conservation du patrimoine culturel immatériel permet de construire des sociétés plus inclusives. Et dans cette logique, la RDC en général regorge d’importants patrimoines culturels immatériels et la Tshopo en particulier. Il réitère l’engagement de son institution pour accompagner la coalition de la sauvegarde du patrimoine culturel mis en place.
Le patrimoine culturel immatériel inclut des éléments tels que les traditions orales, les arts du spectacle, les rituels, les fêtes, ainsi que les savoir-faire artisanaux.
A cet effet, l’idée est de garantir que ces éléments continuent d’être transmis aux générations futures et de promouvoir leur reconnaissance et leur valorisation.
Contrairement au patrimoine matériel, qui comprend des monuments et des objets physiques, le patrimoine immatériel est vivant et évolutif. C’est ainsi que dans la Tshopo, les efforts de sauvegarde peuvent inclure des initiatives éducatives, des programmes de sensibilisation et le soutien aux communautés pour qu’elles puissent maintenir leurs pratiques culturelles.
Il convient de souligner que l’UNESCO joue un rôle essentiel dans la sauvegarde du patrimoine culturel, tant matériel qu’immatériel. Elle établit des conventions, comme celle de 2003 sur le patrimoine immatériel, pour encourager les Etats membres à protéger et valoriser leur héritage culturel.
Jean-Claude Fundi.
Un commentaire
Je salue particulièrement cette initiative de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine immatériel, cas de la Tshopo…
J’ai participé à cet atelier de deux jours entant qu’opérateur culturel ( Coordonnateur du Collectif des Artistes Boyomais), et j’y trouve la part de responsabilité des opérateurs culturel et des artistes dans cette exercice patriotique…
Dans tous les secteurs, notre chère République Démocratique du Congo, souffre du manque de conservation, de préservation, de sauvegarde et de maintien…
Nous espérons seulement voir la mise en œuvre de la coalition être diligenter pour une effectivité palpable…
Il y a bien des valeurs, des savoirs faire en RDC, et dans la Province de la Tshopo, qui méritent d’être sauvegarder…