Le fleuve Congo aurait-il vomit ses eaux ? c’est l’impression que l’on a à voir la situation actuelle.
Une situation similaire d’il y a 26 ans.
Les eaux du fleuve Congo ont pratiquement dépassé son lit jusqu’à causer des dégâts importants en ravageant presque tout dans son passage, rendant ainsi plusieurs ménages en état de vulnérabilité.

Des chiffres qui effrayent

En dehors de la situation dans la ville de Kisangani où dans la matinée du 28 avril 2023, une pirogue à pagaie a fait naufrage sur le fleuve Congo se cognant à une des barges des bateaux en accostés au port public de la SCTP, ex ONATRA, plusieurs habitations le long du fleuve englouties dans l’eau. D’ailleurs, la CENI a pu évacuer ces matériels entreposés à l’entrepôt de la DGDA.

A en croire Docteur Charles Lobanga, médecin chef de zone de santé d’Isangi, 14 aires de santé sur 23 sont touchées par les eaux.

Sur les 175 villages que compte cette zone de santé, 88 sont presque infréquentables.
L’on signale également que 19.786 ménages sont dans une situation de détresse.
Du côté sanitaire, 3.645 installations sanitaires sont sous l’eau et sans oublier 91 sources d’eau et 11 centres de santé sur 23 immergés dans l’eau. 8 quartiers de 10 d’Isangi centre complètement dans les eaux du fleuve Congo.

L’appel au soutien

En territoire d’Isangi, les innondations dues au débordement des eaux du fleuve Congo empêchent la rivière Lomami de se deverser.
Une situation qui va de mal en pis car des milliers des ménages sont sans abri et manque quasiment de tout.

A ce sujet, l’evêque d’Isangani Monseigneur Dieudonné MADRAPILE TANZI appelle les autorités de Kinshasa à une prompte intervention afin de soulager le calvaire.

« Le peuple d’abord ne doit pas rester un simple slogan. La population d’Isangi attend voir leurs dirigeants tant au niveau provincial que national être actifs et prendre à cœur leur situation actuelle. Ainsi donc, j’attends concrètement d’eux de façon urgente, une assistance humanitaire et conséquente. Il s’agit des produits alimentaires tels que le riz, la farine de maïs ou de manioc, le haricot, du sel, du sucre, de l’huile et en plus les bâches y compris les produits pharmaceutiques », rapporte l’évêque du territoire d’Isangai.

Déjà, 8 sites d’hébergement sont mis en place pour accueillir les sinistrés, précise le médecin chef de zone d’Isangi.

Rédaction

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