La troisième législature de la Tshopo a à son sein 29 députés provinciaux parmi lesquels deux femmes dont l’une élue de Kisangani ville et l’autre du territoire de Basoko.

L’élection des membres du bureau définitif de cet organe délibérant surprend tout esprit critique. La composition de son bureau laisse indifférent les défenseurs des droits des femmes. Aucune femme députée comme membre du bureau définitif pourtant une femme était à la course jusqu’au deuxième tour.

Comment peut-on admettre qu’une assemblée avec une faible représentativité de la femme et que cette dernière soit marginalisée ? un bureau de l’assemblée provinciale sans la représentation de la femme est une violation de l’article 234 de la loi électorale.

L’espoir de la population de la Tshopo reposant sur la nouvelle Assemblée Provinciale, cette dernière devrait appliquer la loi et promouvoir les droits de la femme.

Cet acte politique des élus de la Tshopo ne marche pas de paire avec la vision politique du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, champion de la masculinité positive.

La promotion des droits de la femme par le Président de la République n’est plus à démontrer. Son combat pour les avancées dans ce domaine ne peut être affaibli par une assemblée dont les aspirations du peuple en dépendent.

Dans les coulisses, des raisons moins élogieuses renseignent l’échec de l’AFDC-A Angèle MBO NZENE au poste de questeur à l’organe délibérant. La Tshopo que tout le monde veut prospère, se veut dans l’unité, la concorde, l’harmonie mais surtout sur le respect de certains principes sacrosaints de vivre ensemble.

 

 

Dossier à suivre !

 

 

Jean-Claude Fundi.

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