L’appropriation du cadre juridique et le quota des jeunes dans la loi électorale, c’est le thème qui a réuni lundi 29 novembre, les jeunes de différentes associations de la ville de Kisangani. Assises qui rentrent dans le cadre du projet TUFAULU PAMOJA exécuté par l’Union des Jeunes Congolais pour le Changement, UJCC+7 en sigle, une plateforme réunissant en son sein les Mouvements, Associations et autres Structures de Jeunesse.
Docteur Demagel Gelengi coordonateur du projet TUFAULU PAMOJA estime que cet atelier d’un jour a permis aux participants d’être renseigner sur les documents à utiliser comme instruments juridiques pour des plaidoyers, ceci en vue de leur protection et implication dans le processus électoral.
A l’en croire, l’atelier a permis de fournir aux jeunes de différentes structures, un cadre des réflexions et d’échanges autour des questions juridiques électorales; Une compréhension d’ensemble des différentes thématiques développées afin de conduire au plaidoyer mais aussi un arrêt d’ensemble des stratégies et perspectives en faisant le front commun.
A travers les deux thématiques centrées sur l’historique des instruments juridiques électorales et la présentation des lois en vigueur en RDC et leur application, les participants se disent suffisamment outillés.
Ils ont dans l’unanimité souhaités des réformes profondes ainsi que la modification de la loi électorale actuelle afin de permettre la participation active et équilibrée de la jeunesse aux enjeux électoraux.
Il convient de souligner que depuis quelques années, la RDC affiche la volonté politique et un nombre d’efforts allant dans le sens de construire une certaine politique d’encadrement, de promotion et de développement de la jeunesse, partant des quelques documents à l’instar de la Politique Nationale de la jeunesse, de la signature de la Charte Africaine de la Jeunesse et la Résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations des Nations Unies, voire encore l’adoption des lois.
Mais toutefois, la possession de ces derniers est loin d’apporter des solutions idoines aux problèmes multiples auxquelles fait face la jeunesse congolaise jusqu’à ce jour, car étant méconnus des bénéficiaires ou soit encore moins appliqués dans leur vrai sens par ceux ayant la gestion et l’encadrement de la jeunesse dans leurs attributions.
Jean Claude Fundi