La suspension préventive du maire de la ville sollicitée suite au manque d’une politique urbaine claire et prometteuse.
En effet, depuis sa nomination à la tête de la mairie de Kisangani il y a 17 mois, le maire Delly Likunde fait face à des vagues de critiques sur sa gestion.
Lors d’une tribune de presse diffusée sur les ondes de la Radio Flambeau de l’Orient (RFO), plusieurs journalistes ont dressé un bilan mitigé de son mandat.
Jean Claude Fundi (Boyomainfo), Junior Luhumbu (Lumière News) et Pompon Beyokana (élection.net) ont souligné l’absence d’une politique claire en matière de sécurité, d’assainissement et de gestion urbaine. Ils ont également déploré le manque de collaboration entre le maire et son adjoint, ainsi que la mauvaise gestion des revenus du marché central de la ville, principale source de revenus.
Face à ces constats, les intervenants ont proposé au gouverneur Paulin Lendogolia de suspendre le maire de manière préventive pour une période de trois mois, dans l’espoir de voir des améliorations dans la gouvernance de cette grande agglomération.
Alors que le 12 janvier 2023 jour de sa prise de fonctions, le maire Delly LIKUNDE avait rassuré de relever les défis à la tête de la ville de Kisangani notamment dans l’assainissement de la ville et de la sécurité.
17 mois après, le constat est amer. La ville de Kisangani y compris le principal centre de négoce sont dans une insalubrité criante. Quant à la sécurité, n’en parlons pas.
Vice-gouverneur à l’époque, le Gouverneur Paulin Lendongolia Lebabonga qui avait supervisé la cérémonie de remise et reprise à la mairie, demandait à Delly LIKUNDE de « remettre Kisangani à sa place d’antan », fin de citation.
Noter que Kisangani est la cinquième aire urbaine la plus peuplée de la République Démocratique du Congo avec une population estimée en 2021 à 1 356 640 habitants.
Jean-Claude Fundi