Kisangani : Après 17 mois de gestion de la ville, le maire Delly Likunde en dessous de la moyenne, l’article publié par notre média samedi 7 septembre 2024. A cet effet, le maire de la ville de Kisangani a réservé son droit de réponse et dont nous publions l’intégralité.

Cher responsable du média en ligne Boyomainfo.com, je viens de lire un article signé par monsieur Jean-Claude Fundi, un de bons journalistes de Kisangani selon mes renseignements.

En effet, tout en félicitant le rôle que vous jouez dans la société, je suis au regret de constater malheureusement que vous n’avez fourni aucun effort de passer à la Mairie me voir ni moins encore mes services pour avoir d’autres informations supplémentaires dont vous ne disposez pas.

Oui, j’ai effectivement totalisé 17 mois de la gestion quotidienne de la ville de Kisangani.

J’espère que vous connaissez un peu l’histoire de notre ville depuis l’avènement de la Démocratie dans notre pays et je vous informe qu’aucun maire n’a géré cette dernière avec une instabilité sécuritaire sous multiples formes et facettes.

J’estime que vous connaissez mieux peut-être que beaucoup ici, que depuis l’instabilité de la partie Est de notre pays, nous assistons à des arrivées massives de nos compatriote qui ont fui des atrocités commises par les forces du mal.

Je constate malheureusement qu’au cours de votre tribune de presse dont j’apprécie l’initiative, vous avez peut-être oublié de faire mention à la situation ci-haut évoquée.

En effet, on ne gère pas une entité dans l’instabilité sécuritaire généralisée et surtout avec la situation chaotique vécue dans la commune de Lubunga que nous avons héritée car, ça date de plus d’une année aujourd’hui.

Il me revient aussi de constater que tous les intervenants de cette tribune sont des journalistes et à ma connaissance, il ne revient pas aux journalistes le rôle de demander à l’autorité provinciale la suspension d’un maire.

En outre, le problème de l’insécurité à Kisangani est réel et nous y travaillons pour mettre définitivement fin.

Je vous informe aussi que la ville de Kisangani a un effectif un peu réduit des forces de l’ordre et de sécurité couplé d’une logistique qui ne permet pas de couvrir toute la ville à temps réel.

Les lubrifiants sont donnés chaque jour au commandement ville et même les frais de couvertures sécuritaires aux services spécialisés de la ville.

Parlant des relations de coopération entre mon adjointe et moi-même, je vous informe qu’elles sont au beau fixe. Pour preuve, elle revient aujourd’hui de Bujumbura où elle est allée me représenter dans le cadre de la rencontre de Maires francophones et dernièrement, elle était allée me représenter à Lomé au Togo dans le même cadre.

L’assainissement de la ville est d’ailleurs la routine que nous poursuivons au quotidien et vous voyez tous les jours les équipes d’assainissement dans la ville et personne n’oublie que nous sommes dans une région où il pleut tous les deux jours ou presque.

Par ailleurs, nous payons régulièrement nos 365 agents que compte la Mairie à terme échu/chaque mois, aucun arriéré à l’hôtel de ville en plus, nous avions amorcé les travaux du bétonnage du marché Central de Kisangani mais les travaux ne sont pas achevés car, nous avons passé les commandes du ciment gris ailleurs vu le coût de ces derniers sur le marché ici chez nous.

Loin de nous l’idée de faire une comparaison mais, mes prédécesseurs ont fait qui 10 ans qui d’autres 4 ans ou encore 3 ans. Pourriez-vous dire à l’opinion publique ce que ceux-là ont concrètement fait en 17 mois.

Je vous invite donc à passer dans mon cabinet pour avoir d’autres informations supplémentaires, l’enterrement et voyage des indigents que nous prenons en charge et même ceux du malheureux conflit de Lubunga pour preuve, aucun corps n’est à la morgue d’aujourd’hui.

Fait à Kisangani, le 07/09/2024

Le cabinet du Maire.

Laisser une réponse