En marge de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai de chaque année, Professeur et formateur des journalistes dénonce la restriction de la liberté de presse dont sont victimes certains journalistes.

Jean-Pierre Lifoli plaide également pour le ménage de la profession afin d’élaguer certains journalistes qui ternissent l’image de cette noble profession.

Outre l’aspect d’éthique, Professeur Jean-Pierre Lifoli souligne par ailleurs que le travail d’un journaliste est un service rendu à la société. D’où il mérite des rémunérations pour faire avancer son métier consistant à informer le public sur les faits d’actualité.

Cependant, cet enseignant de l’université de Kisangani et formateur des journalistes note des avancées significatives dans le domaine de la presse.

« Il y a des avancées dans le journalisme, notamment dans la diversité des informations. Il est difficile de voir au Congo qu’on ait qu’un seul son de cloche comme c’était à l’époque du MPR. On assiste à une pluralité des médias, à caractère public, privé et même associatif ; ce qui relève à une diversité des informations. Les médias travaille avec des équipements rudimentaires, ce qui occasionnent une mauvaise qualité du métier », a déclaré Jean-Pierre Lifoli.

Il appelle cependant les professionnels des médias à la neutralité et l’indépendance dans l’exercice de leur profession.

La journée mondiale de la liberté de la presse trouve son origine dans la conférence de l’UNESCO à Windhoek en 1991. Elle consiste notamment à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse.

Emmanuel Kalamba

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