La route Kisangani-Yangambi longue de plus ou moins 100 kilomètres n’est resté que l’ombre d’elle-même. Alors que cette dernière est d’une importance capitale car elle relie Kisangani et le territoire d’isangi, seuls les motos et vélos assurent le transport via ce tronçon.

Longue et d’une importance capitale, la route Kisangani-yangambi n’existe plus que nom.

Depuis que l’agence belge au développement ENABEL a cessé de financer son entretien, la route est devenue un centier.
Les hautes herbes ont envahi la chaussée, presque tous les ponts jetés sur les différentes rivières sont en état d’impraticabilité.

A l’état actuel, il est impossible aux véhicules de fréquenter cette route. Seuls les motos et vélos assurent le transport sur ce tronçon.
Cela dans des conditions difficiles. Quand il pleut, la situation devient de plus en plus compliqué.

Les populations riveraines déplorent l’abandon de cette route qui constitue un des axes qui alimentent la ville de Kisangani en produits vivrièrs.
Ces populations se contentent de la voie fluviale pour évacuer leurs produits de champs vers le centre de consommation.

Au village YAOSEKO à 34km de Kisangani, la population éprouve d’énormes difficultés pour acheminer les vivres vers Kisangani suite à l’insuffisance des moyens de transport à tel point que certains avarient avant même leur évacuation.

Tshank Lota Ben

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