Le programme des 145 territoires, un programme ambitieux du gouvernement congolais sous la vision du président de la République. La province de la Tshopo la plus vaste de la RDC avec ses 7 territoires attend de ferme pied, l’exécution de ce programme au bénéfice de sa population.

C’est dans ce cadre que le Vice-gouverneur de la province de la Tshopo Paulin Lendongolia Lebabonga a reçu en audience en son office de travail mercredi 21 septembre, une délégation du Programme des Nations-Unies pour le Développement, PNUD ; organe spécialisé de l’ONU dont l’exécution des travaux a été confiée en collaboration avec les autorités locales.

Occasion tout indiqué pour Marie-Ange Kigeme Cheffe de bureau PNUD Kisangani, de préciser l’intervention de son institution dans le cadre de ce programme dans la province de la Tshopo ainsi que ces volets.

« L’intervention du PNUD dans la province et plus particulièrement sur le programme de 145 territoires. Et dans le cadre de ce programme, il y a deux volets à savoir, les services sociaux de base et les infrastructures. Et donc, au niveau de la province de la Tshopo, le PNUD va intervenir dans la construction des écoles, de centres de santé ainsi que la réhabilitation des routes », renseigne Marie-Ange Kigeme.

A en croire la cheffe de bureau du PNUD Kisangani, ces deux volets d’intervention concernent le développement local et annonce que certaines étapes ont été franchies telles que le lancement de ce programme en province au mois de juillet dernier mais aussi le déploiement des équipes sur terrain pour les études de faisabilité et d’impact environnemental et social.

Quid du projet de développement de 145 territoires

Le gouvernement congolais a mis en place le Programme de développement local des 145 territoires (PDL) pour améliorer les conditions et cadres de vie des populations rurales.

Le coût du programme, estimé à 1,66 milliards USD, sera financé principalement par les ressources de la République démocratique du Congo. L’apport des partenaires au développement sera également sollicité pour l’accélération de sa mise en œuvre au bénéfice de la population.

Ce coût total prend aussi en compte les composantes transversales notamment les charges de coordination et de gestion, les frais des agences d’exécution et une provision de 50 % pour les études préalables et les imprévus.

Se basant sur le principe d’équité territoriale, chaque territoire bénéficiera d’un paquet d’investissement prioritaire évalué en moyenne 10 millions USD.

Du moins, ce financement était reparti sur trois exercices budgétaires à hauteur de : 300 millions USD pour 2021, 700 millions USD pour 2022 et 660,1 millions USD pour 2023 respectivement.

Jean Claude Fundi

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