Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’Esu et membre du parti politique Ensemble pour la République, Muhindo Nzangi par un groupe d’intellectuels de l’ancienne province orientale le 12 juillet 2021, se disent avoir appris une nouvelle qui les a alterré et assommé.

Ils confirment avoir appris que le Secrétaire Général dudit parti s’active fortement pour obtenir la nomination d’un des ses frères de tribu à la tête de l’Université de Kisangani.

Ce groupe d’intellectuels se disent ne pas comprendre comment peut-on proposer un monsieur qui s’accorde à la corde tribale pour gérer une institution publique comme l’Unikis sauf à la condamner à couler davantage ?
Au lieu de tout mettre en œuvre pour sauver l’institution, on en devient le fossoyeur car, disent-ils, la corde tribale semble très solidement jouer dans le parti qui soutient ce professeur.

Plusieurs informations militent contre une telle candidature dans un comité de gestion d’un établissement d’enseignement supérieur et universitaire :

  1. La conflictualité et rancœur : ce groupe d’intellectuels disent que ce professeur ordinaire proposé pour être recteur s’est presque brouillé avec tous ses collègues à la faculté des sciences sociales, administratives et politiques de l’Unikis dont il a été doyen.
    Il s’est illustré à la tête de la faculté avec les conflits plus ou moins violents avec les professeurs et personnel scientifique.

Ce groupe allèguent qu’il aurait bloqué des dossiers de promotion des professeurs et des mémoires de DES ainsi que des Thèses.
Bref, il avait flambé la faculté comme multi-récidivisme impénitent et incorrigible caractérisé par un manque d’éthique : harcèlement et abus de plusieurs ordres, trafic des cotes des enseignants pour favoriser ses proches et amis ayant des enfants étudiants pour ne citer que ceux-là.

Notons que le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, Muhindo Nzangi Butondo séjourne à Kisangani depuis le jeudi 15 juillet pour une mission officielle d’État.

Rédaction

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