Malgré le calme qui règne actuellement dans la commune de Lubunga dans la ville de Kisangani après les altercations entre les Mbole et Lengola, plusieurs voix se lèvent pour l’appel à la paix.
C’est le cas de Madame Kabasele Diyoyo, femme politique et coordinatrice de l’association « Mamans Bolingo ».

Dans un entretien  vendredi 12 mai avec la presse, cette prétendante  candidate aux élections législatives de 2023, invite les communautés Mbole et Lengola à privilégier la paix et la voie du dialogue afin de retrouver leur cohabitation légendaire.
Tout en condamnant les actes de barbarie perpétrés dans cette municipalité de la ville de Kisangani, Madame KABASELE condamne avec fermeté les récupérations politiques à travers cette situation.

« Nous ne pouvons pas traiter avec légèreté la situation de Lubunga. C’est une situation qui a occasionné des morts. Les hommes, femmes et enfants ont perdu de leur vie. Ce sont des responsables et des personnes avec l’avenir qui nous ont quitté », précise Diyoyo.

Cependant, la coordinatrice de l’association « Mamans Bolingo » fustige des pseudos analysent dans cette affaire qui visent à distraire l’opinion. Elle dit se rallier à l’autorité provinciale qui préconise la tenue des audiences foraines afin de juger les présumés criminels arrêtés par les services de sécurité.

A en croire Madame KABASELE DIYOYO, la signature du contrat d’occupation provisoire par l’autorité provinciale représentante de l’Etat Congolais est le fruit d’un long processus dans le cas de cette matière en passant par la signature du cahier de charge entre la communauté locale et le demandeur de terre.

S’agissant des inondations dans la ville de Kisangani, Diyoyo se montre compatissante à l’égard des victimes.
« Je tiens à compatir avec la population de la ville de Kisangani ma circonscription électorale, victime de cette situation à qui leurs maisons étaient dans l’eau et ont perdu Plusieurs biens. Les femmes vendeuses du marché central à la recherche de survie pour leurs familles, ont perdu de leurs vies », regrette Madame Kaba sele.

Il sied de souligner que le conflit intercommunautaire entre les communautés Mbole et Lengola a occasionné plusieurs pertes en vies humaines ainsi que le déplacement massif de la population. Quant aux inondations, elles ont rendu vulnérables de nombreux ménages.

Jean-Claude Fundi

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