Face à la presse ce mercredi 8 octobre 2025, le président de l’Assemblée provinciale de la Tshopo, Dr Mateus Kanga Londimo, n’a pas mâché ses mots. Il dénonce un acharnement politique derrière la pétition le visant ainsi que trois autres de son bureau.

Réagissant à la pétition déposée contre lui et d’autres membres du bureau, il a directement pointé du doigt le gouverneur Paulin Lendongolia, qu’il accuse d’être le véritable instigateur de cette manœuvre politique.

« En réalité, c’est un combat entre le président de l’Assemblée et le gouverneur. Il n’y a rien à cacher. Ce n’est pas une question entre députés », a déclaré l’élu de Kisangani, estimant que le chef de l’exécutif provincial cherche à éviter l’évaluation du budget 2025.

Selon lui, le gouverneur redouterait le contrôle parlementaire, craignant qu’une session de reddition de comptes ne mette en lumière l’absence de résultats concrets de son action.

« Il n’a pas de bilan. Le bureau de l’Assemblée est plus élogieux que le gouverneur », a-t-il lancé.

Dr Mateus Kanga soutient que la pétition viserait à déstabiliser le bureau afin de saboter l’exercice démocratique du contrôle parlementaire.

« Il ne veut pas qu’on le rappelle à l’ordre. Il s’attendait à ce que nous créions une crise. Nous allons prouver que nous sommes des démocrates », a-t-il affirmé, appelant à la sérénité et à la rigueur institutionnelle.

La population, témoin de cette bataille institutionnelle, espère que les intérêts de la province primeront sur les querelles politiques.

Selon les pétitionnaires, Mateus Kanga est accusé de détournement présumé des frais de fonctionnement de l’Assemblée provinciale, la mauvaise gestion d’un montant de 200 000 USD de Frivao, la non affectation de 50 000 USD destinés à la construction de l’hémicycle issus des candidats sénateurs et gouverneurs et d’une supposée complicité avec les rebelles du M23, pour ne citer que ceux-là.

La population, témoin de cette bataille institutionnelle, espère que les intérêts de la province primeront sur les querelles politiques.

 

Jean-Claude FUNDI

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