L’organisation non gouvernemental action des femmes pour la protection et la défense des vulnérables AFPDV aux côtés des nécessités.

C’est ainsi que dans le cadre du projet voix et leadership des femmes, a sensibilisé mercredi 27 avril, les élèves de l’école espoir des sourds de Kisangani sur les violences sexuelles et celles basées sur les genres : harcèlement et milieu scolaire, quid de la répression.

Selon maitre Bénédicte Makusi Ndasi, présidente de l’AFPDV, cette sensibilisation a pour objectif de pousser ces enfants à dénoncer les différents cas des violences sexuelles dont ils sont victimes en l’occurrence, le viol et le harcèlement.

Pour maitre Bénédicte, peu de cas des violences sexuelles basées sur les genres sont signalés à l’égard de personnes vivants avec handicap, mais ces dernières ne dénoncent pas car étant sous informés.

Dans son exposé basé sur le développement d’une campagne de sensibilisation et violence domestique, le président du tribunal pour enfants précise que les auteurs des violences courent différentes peines selon les cas.

Pour Fidèle Muya, la peine pour le viol varie de sept à vingt ans, et le harcèlement de trois à douze ans y compris les amandes.
Il insiste par le fait que la loi interdit tout arrangement à l’amiable avant le verdict du tribunal.
Et d’insister que les contrevenants s’exposent à des sanctions car ils sont considérés comme complices à ces violences.

Le président du tribunal pour enfants invite par ailleurs la population à dénoncer les violences sexuelles pour son éradication.

Notons que cet atelier de sensibilisation s’inscrit dans le cadre du projet innovant du programme voix et leadership des femmes du centre Carter appuyé par les affaires mondiales du canada.

Tshank Lota Ben

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