J’accuse comme ÉMILE ZOLA !

Chers Politiciens Congolais, permettez-moi, d’approcher votre gratitude pour la bienveillance manifeste à l’égard de la population de votre pays ainsi que le juste souci de votre gloire.
J’apprécie bien vos étoiles si heureuses jusqu’ici menacées par la soif la plus honteuse et égoïste.

Vous êtes sorti victorieux. Vous avez gagné le jeu en vous servant et non à servir.
Ooh, le pauvre Maréchal Mobutu « servir et non se servir ».
Seuls vos enfants avaient connus le chemin des Universités ?
N’est-ce pas que le célèbre artiste Hip hop Alesh avait raison ?
« Toko voté lisusu, bazoba na bino » !

Les saints Politiciens, vous avez conquis les cœurs des Congolais. Vous apparaissez rayonnant dans l’apothéose de cette fête. Et c’est cela le patriotisme ?
Vous vous préparez à revenir encore en 2023 chez vos cobayes ! Merci!
Mais quelle tache de boue sur votre nom ?
J’allais dire la rogne de la paisible population sur cette abominable affaire.

La vérité, je la dirai, car j’ai promis de la dire.
Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. Mes nuits seraient hantées par le spectre de l’aurore qui attend ce peuple souverain.

Et c’est à vous, Politiciens de la mouvance, que je la crierai, cette vérité, de toute la force de ma révolte d’honnête homme. Pour votre honneur, je suis convaincu que vous l’ignorez. Et à qui donc dénoncerai-je la tourbe malfaisante de cette situation honteuse, si ce n’est à vous et à vos héritiers de la République ?

C’est un crime d’égarer l’opinion, d’utiliser pour une besogne de mort cette opinion qu’on a pervertie, jusqu’à faire délirer.

C’est un crime d’empoisonner les vertus, d’exaspérer les passions en créant une petite oligarchie et une bourgeoisie autour de vous.

C’est un crime que d’exploiter le patriotisme pour des œuvres d’intérêt privé. Honte à vous !

Telle est donc la simple vérité, Messieurs les Politiciens !

J’accuse les intellectuels congolais
de s’être rendu complice, tout au moins par faiblesse d’esprit.

J’accuse enfin le peuple Congolais d’avoir été spectateur face à cette inégalité criante.

Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité.

Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de la population qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme.

Jean Claude Fundi

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