Il s’est ouvert ce vendredi 27 septembre, la session de septembre à l’Assemblée Provinciale de la province de la Tshopo.
Une session ouverte à la salle de la fourchette Boyomais en dehors du siège de la première institution à raison des travaux de sa réhabilitation.
Dans son discours, le président de cet organe délibérant a passé à peigne fin toutes les situations qui entravent le développement de la plus vaste province de la République Démocratique du Congo.
S’agissant de la problématique de l’insécurité qui ronge la ville de Kisangani, le speaker de l’assemblée provinciale n’a pas été complaisant face à ceux dont la responsabilité de la sécurité leur incombe.
« Je demande donc, à chacune des autorités politico-sécuritaires aussi bien de la ville de Kisangani que de la province de la Tshopo de s’acquitter de ses devoirs, notamment celui de sécuriser les personnes et leurs biens. L’Etat ne pleurniche pas, l’Etat s’assume, il s’impose ; vous avez tous les leviers pour imposer la paix, faites-en usage et rétablissez l’autorité de l’Etat », a-t-il dit.
L’honorable Mateus Kanga qui dénonce la montée de la délinquance juvénile, déplore également le banditisme urbain qui a atteint son paroxysme. Il fustige par ailleurs la complicité de certaines forces de sécurité et de la justice.
« Le comble dans tout ça est que même certaines brebis galeuses de forces de sécurité se transforment en bourreau de la population qu’elles sont pourtant censées sécurisées…de même j’interpelle les autorités judiciaires car le constat aujourd’hui est que la majorité de ceux qui sèment la terreur au sein de nos populations bénéficient souvent d’une complaisance judiciaire », a insisté le président de l’Assemblée Provinciale de la Tshopo.
Quant au comportement antipatriotique et antisocial de l’unité de la police appartenant à la légion nationale d’intervention (LNI) surnommé « UWA UWA), l’honorable Mateus Kanga n’a pas été tendre.
Se montrant proche de la population, Kanga Londimo qui dénonce avec véhémence cette triste situation souligne les boyomais tout comme les Tshopolais on besoin de la paix car c’est la dernière richesse qui la reste.
Au finish, le président de l’Assemblée Provinciale de la Province de la Tshopo invite toute la population de se lever comme un seul homme pour mener une lutte acharnée contre l’insécurité et le comportement criminel des jeunes.
Connu comme une session budgétaire, Mateus Kanga annonce que la session de septembre ne le sera pas totalement au sein de son institution. Il a fait savoir qu’au-delà du vote de l’édit budgétaire, d’autres matières importantes seront au rendez-vous avec un contrôle rigoureux dans l’intérêt général.
Jean-Claude FUNDI.