Ernest Hans, un compatriote épris de paix et de la cohésion sociale ne jure que sur le vivre ensemble dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.

C’est dans cette optique que ce notable de la ville de Kisangani vient de réussir un grand coup, celui de réconcilier les différents groupes des jeunes de la rive droite de la rivière Tshopo situé dans la commune qui porte le même nom et ceux du secteur Lubuyabera. C’était le dimanche 14 août 2022 au quartier du zoo dans la commune Tshopo.

C’est sous une pluie battante signe de bénédiction que la réconciliation a eu lieu entre d’abord, les différents groupes des jeunes de cette municipalité, et ensuite entre ces jeunes et le peuple autochtone Kumu du secteur Lubuyabera.

A leur tête Manou Kibonge, président de l’association phare de la rive droite de la Tshopo « association Zoo Central », enfin la paix a été le vade-mecum signé pour rétablir l’honneur dans cette contrée.
Solennellement, Manou Kibonge a appelé ses pairs à revenir aux bons sens.

« Toutes ses personnes devant vous sont sous mes ordres. Je les encadrent et ils m’écoutent. Depuis lors dans mon association, j’avais interdit toutes les antivaleurs telles que les pratiques coutumières lors des obsèques et le barricade de la route. Mais au contraire certaines personnes en ont profité pour ne pas appliquer cette décision. Désormais, à partir de ce jour, tout celui qui oserait de revenir sur ces actes depuis le pont Tshopo jusqu’au secteur Lubuyabera, on s’en chargera de lui », prévient Manou Kibonge.

Longtemps terni l’image de cette partie de la ville de Kisangani où il était difficile à un certain moment d’enterrer les morts au cimetière de PK 8 suite aux troubles orchestrés par les jeunes de coin. Il s’agit particulièrement des jeunes du quartier zoo, cité canadienne et ceux du PK 7 jusqu’au secteur Lubuyabera.

La signature de ce protocole d’accord entre ces jeunes et la notabilité Kumu sous le leadership de Ernest Hans est un signe d’un début de paix tant recherché en cette partie de la ville de Kisangani théâtre des différents affrontements conduisant à un certain moment en des pertes des vies humaines.

Mué aux artisans de la paix, les jeunes de la rive droite de la Tshopo promettent de soutenir mordicus les nouvelles autorités provinciales afin de relever les grands défis qui freinent le développement de leur milieu.

Jean Claude Fundi

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