Les écoles publiques se réveillent de leur profond sommeil. Le mot d’ordre de la fin de grève lancé par l’intersyndical de l’EPST Tshopo respecté par les enseignants et parents d’élèves à Kisangani.Ceci s’explique par la reprise des cours à travers plusieurs établissements d’enseignement primaire, secondaire et technique.

Prévue le 4 octobre 2021, la rentrée scolaire n’a été effective dans des écoles publiques  que ce lundi 15 novembre sur toute l’étendue de la ville de Kisangani. celle-ci, après la suspension de la grève par l’intersyndical des enseignants à l’issue de l’assemblée générale tenue vendredi 12 novembre.

Sourire aux lèvres, sacs au dos, l’ambiance a été à son comble ce matin sur les rues de Kisangani.
Des écoliers des établissements publics  qui s’impatientaient pour voir le chemin de l’école, ont enfin retrouvé le rêve datant.
Les élèves et enseignants sont présents dans des écoles à la satisfaction de tous.

Alors que l’espoir de la gratuité s’est envolé, les parents pourront faire face une fois de plus à une autre forme de prise en charge des enseignants.
Dans ce même ordre d’idée, dans une lettre adressée au premier ministre le 8 novembre dernier, le représentant national de l’association nationale des parents d’élèves et d’étudiants de la République démocratique du Congo (ANAPECO), cette structure a informé au premier ministre sa contribution pour dénouer la grogne des enseignants.

Il ressort de cette missive que la position des parents reste à la gratuité de l’enseignement primaire public et la fin de système de prise en charge des enseignants sont des acquis irrévocables et non négociables.
Les parents d’élèves rappellent au premier ministre en outre que le droit de l’enseignant à une rémunération équitable tout comme les autres fonctionnaires doit-être résolu par l’Etat-employeur et non par les parents qui n’ont trouvé recruté aucun enseignant.

Jean Claude Fundi

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