La voirie urbaine un calvaire dans certains coins de la ville de la ville de Kisangani, surtout en cette période pluvieuse. L’adage selon lequel après la pluie vient le beau temps, c’est le contraire à Kisangani. Après la pluie à Kisangani, c’est le sauve qui peut.

Ce sont des routes entières qui sont inondées sans compter des maisons et avenues. Une situation qui ne laisse pas indifférent Jacques Mandiongwe Saidi, député provincial et élu de la ville de Kisangani.

« Conscient de la mission et des devoirs que j’ai envers la population de la Tshopo, je me sens très préoccupé par l’instabilité des nombreuses familles sur la 15e avenue Tshopo causée par une érosion qui a transformée des maisons et même le bureau de la DGRPT (Ressort Kisangani Ouest) en canal de passage d’eaux, faute des travaux de drainage et de débouchage des caniveaux et égouts », précise Jacques Mandiongwe Saidi.

Maison inondée dans la commune Tshopo

Selon cet élu du peuple, des maisons sont inondées et le quartier reste submergé. Ce qui a comme conséquence, des pertes des biens et dégâts matériels occasionnés par cette catastrophe naturelle qui passe au vue et sans réaction des autorités en place.
« Pendant que ce bureau de la DGRPT n’est pas épargné ; Les risques des pertes des vies humaines dont souvent les enfants sans aucun mécanisme d’autodéfense, sont enregistrées après chaque pluie abattue », renchérit-t-il.

Eu égard à ce qui précède, l’honorable Jacques Mandiongwe Saidi lançe une alerte et demande sans atermoiement au Gouvernement Provincial qui expédie les affaires courantes de réagir le plus vite possible avant que le pire n’arrive.

Une église dans l’eau dans la commune Tshopo

La ville de Kisangani fait face à une dégradation de sa voirie urbaine sans précédent. A part quelques travaux effectués dans certaines rues, la majorité des artères demeure impraticable. Les usagers en payent le prix.

Jean Claude Fundi

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