D’aucuns croiraient à un mythe, or une réalité ! Une opération de braquage en pleine journée dans la ville de Kisangani.
Tenez, il est 12h50 de ce mardi 28 mars 2023, des coups des balles crépitent plus de vingt minutes en plein centre-ville de Kisangani à quelques 300 mètres du marché central et à proximité de la station provinciale de la radiotélévision nationale Congolaise. Des journalistes et stagiaires de la chaîne officielle, terrorisés.
Récit des faits
En effet, trois bandits armés aux visages découverts dont l’un vêtu en tenue policière (selon les témoignages recueillis sur le lieu du drame), opèrent froidement et sans inquiétude dans une chambre froide et dont un mur la sépare de la RTNC.
Alors qu’ils opéraient en tirant des coups de balles en l’air, deux militaires PM (police militaire) commis à la garde de la chaîne officielle tombent comme dans un champ de bataille alors qu’ils voulaient sauver la situation.
Le premier militaire a été tué devant l’enclos de la RTNC tandis que l’autre a succombé de ses blessures quelques heures après dans un hôpital où il avait été évacué pour des soins.
Près de 20 000 $ USD emportés et un bandit neutralisé
Non loin de direction provinciale de l’OCC, a-t-on trouvé un corps sans vie jonché sur le sol après avoir été tiré par balle au pieds par un policier commis à la garde dans une institution financière, puis achevé par la population en colère par des cailloux l’apercevant dans sa fuite.
Selon des temoins, il s’agissait d’une bande organisée constituée de plusieurs personnes. Quelques-uns parmi les criminels se seraient introduit dans la chambre froide emportant une véritable somme d’argent avant de prendre le large par la porte de derrière.
« Deux de vos militaires commis à la garde sont tués », a dit ironiquement l’un des braqueurs camouflés en tenue de la police aux journalistes de la RTNC alors qu’ils fuyaient.
Dans leur fuite, l’un des cadres de la RTNC a été légèrement blessé à l’avant-bras droit. Heureusement acheminé à l’hôpital, il a reçu une dose antitétanique.
Signalons que l’un des militaire PM commis à la garde est interpellé pour raison d’enquêtes.
Jean-Claude Fundi