Aménagé par le maire honoraire Augustin OSUMAKA, « Espace BOLONGE », ce beau cadre était devenu un lieu de recueillement référentiel pour les boyomais. Un espace à mesure de contenir plusieurs centaines de personnes.

Cependant, depuis un moment, cet endroit est transformé en un débit de boissons au détriment du lieu de recueillement fermé suite au Covid-19.
La petite partie non occupée est envahie par des herbes folles, pas différent d’une brousse. Les barrières de sécurité (Treillis) détruites par des inconnus.

Le changement de ce lieu de recueillement en un débit de boissons, laisse à désirer.Une situation qui laisse à désirer.

Par ailleurs, l’esplanade de la mairie de Kisangani se transforme peu à peu en lieu de recueillement lors des obsèques de certaines personnalités.
Signalons que cet acte entre en contradiction avec le communiqué officiel du maire de la ville Jean-Louis ALASO BOSELEKOLO N°01/JLA/005, rappellant à tous les habitants de Kisangani le respect des gestes barrières jusqu’à la levée ceux-ci par les autorités compétentes.

Parmi ces mesures figurent le port obligatoire des masques ; interdiction de meetings publics, marches et réunions aux lieux publics, les cortèges funèbres allant de la morgue au cimetière sans transit.

Espace Bolongue

Ici encore, des questions ne tardent pas à venir. Est ce que le maire de la ville est complice de la violation des mesures barrières édictées par le chef de l’État et relayer par lui-même ? Est ce que les expositions des corps à l’esplanade de la mairie, sont-elles exceptionnelles, spéciales ou définitives ?
Que doivent retenir les boyomais ?

Tous les efforts fournis pour joindre l’autorité urbaine sont restés vains. Mais dans l’entre-temps, la question reste pendante.

Trésor BOTAMBA

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