Depuis le 21 août dernier, la quasi-totalité de la ville de Kisangani est plongée dans le noir avec des multiples conséquences suite à la panne du groupe n°3 de la centrale hydroélectrique de la Tshopo.

Dans sa casquette de représentant du représentant du peuple, le député provincial élu de Kisangani Théouvel Lotika Likwela prend à bras le corps la situation de l’électricité et transmet aux instances nationales.

Associé de son collègue élu de Kisangani l’honorable Jacques Mandjiongwe et du président de l’organe délibérant de la Tshopo, ce trio a rencontré mercredi 1er septembre le ministre national des ressources hydrauliques et électricité pour ce faire.

Se basant de la note d’information lui transmis par le directeur provincial de la SNEL, l’honorable Théouvel Lotika Likwela met au parfum Olivier Mwenze Mukaleng sur le calvaire que traverse la population de la ville de Kisangani.

« Nous avons été reçu par le ministre national des ressources hydrauliques et électricité. Nous lui avons présenter le problème tels que repris dans la note d’information m’adressé et par le directeur provincial de la SNEL » martèle l’élu de Kisangani.

A en croire ce député provincial, à l’issue de cette rencontre avec le ministre sectoriel, ce dernier a promis de saisir dès ce jeudi 2 septembre le premier ministre. Mais aussi, dans un avenir proche, de faire une descente à Kisangani afin de palper du doigt la réalité de la situation.

Honorable Théouvel Lotika Likwela annonce que le ministre Olivier Mwenze Mukaleng promet de s’impliquer pour accélérer la réparation du groupe n°3 de la centrale de la Tshopo qui pose problème en y mettant des moyens afin que cela soit fait le plus vite possible.

Comme d’ailleurs c’est le souhait de tous, le ministre des ressources hydrauliques et électricité à travers le député provincial Théouvel Lotika Likwela donne une ferme promesse de la construction dans l’avenir d’une nouvelle centrale aux chutes de Babeba, à plus ou moins 60 kilomètres de la ville de Kisangani.
Mais en attendant, le patron de l’électricité en RDC pourra mettre le boucher double pour la réparation du groupe n°1 en panne depuis juillet 2017.

La centrale de la Tshopo qui dessert la ville de Kisangani est équipée de 3 machines pour une puissance installée équivalente à 19.65 mégawatts ; pourtant la demande de la ville est évaluée à ce jour à 45 mégawatts.

Plongée dans le noir depuis le 21 août 2021, la ville de Kisangani fait face à une situation dramatique qui paralyse les activités socio-économiques.

Il convient de noter que la seule machine actuellement en service, soit le groupe n°2 d’une capacité de 6,15 mégawatts, ne produit que 2 mégawatts pour une centrale construite depuis 1955.

Jean-Claude Fundi

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