Dans une interview exclusive accordée à boyomainfo,  le directeur de l’école rafiki Jean-Christophe SELENGA, appelle  les parents à envoyer les enfants handicapés mentaux à l’école rafiki, située au centre Simama dans la commune Makiso à kisangani.

Spécialement dans l’encadrement des enfants handicapés mentaux,  Jean-Christophe SELENGA invite les parents qui ont des enfants de ce genre, à les envoyer dans son école afin de faciliter leur intégration sociale.

A l’en croire, l’école Rafiki a pour rôle d’accompagner les enfants handicapés mentaux pour leur amélioration sociale dans la société.

« Un enfant handicapé mental après les études devient indépendant. Il est capable d’accomplir plusieurs tâches comme capable  se laver, manger , s’habiller et à communiquer ainsi que la socialisation », a-t-il précisé. 

Et d’ajouter cet enfant formé sera à mesure de  cultiver, de faire l’élevage, la nettoyage et à raccommoder le soulier. Et pour les filles, peuvent devenir des filles de salle.

Pour accompagner l’enfant handicapé mental, renseigne Jean-Christophe SELENGA, il y a lieu d’espérer  l’aide du gouvernement.

Il précise qu’à Kisangani, il n’y a que deux(2)écoles d’encadrement des malades mentaux alors que la ville compte 6 communes ainsi que le secteur Lubuyabera. Il note que son institution rencontre des difficultés pour avoir les enfants dont l’âge varie entre 7 et 10 ans habitants les communes Kabondo, kisangani et à lubuya Béra. Il lance cependant un appel aux autorités provinciales.

« Nous lançons un S.O.S aux autorités provinciales afin de nous venir en aide pour mener à bon port cette mission d’encadrement des enfants vivant avec handicapé mental », conclut Jean-Christophe.

Cependant, le directeur de l’école Rafiki parle de la déperdition au sein de son établissement. Pour cette année,  son école compte 52 élèves contrairement à l’année passée elle avait 67.

 

Eliezer LIANDE

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