Ils sont au total 25 défenseurs des droits humains et professionnels des médias de la ville de Kisangani d’être outillés sur les techniques de la documentation des cas de la corruption en République Démocratique du Congo.
Une formation voulue par l’ONG AJDDH dans le cadre du projet STOP A LA CORRUPTION POUR L’ÉMERGENCE DE LA RDC avec le financement de NED, National Endowment Democracy.
C’était ce vendredi 9 juin 2023 en la salle de fête du restaurant Jucron.
A en croire les organisateurs, cette formation a pour objectif, de renforcer les capacités des défenseurs des droits humains ainsi que de professionnels des médias afin qu’ils poursuivent dans leur travail de lutte contre la corruption et de documenter des cas de corruption.
Dans son intervention en tant que facilitateur de cette formation, Jedidia Mabela, chargé de programme au sein de AJDDH est revenu sur les 4 moments forts d’un enquêteur des cas de corruption.
Il s’agit entre autres de l’identification, le recoupage, la sélection et la préservation des sources, ceux-ci tout en respectant cinq questions essentielles notamment le Qui, Quoi, Quand, où et pourquoi en y adjoignant le comment.
Il souligne qu’un enquêteur des cas de corruption doit avoir la maîtrise, la rigueur, la détermination et de l’éthique.
Jedidia MABELA pense en outre que ce projet vise également à réduire la fréquence de la corruption en RDC, un pays potentiellement riche et dont la population vit dans une pauvreté imprescriptible suite notamment à la corruption.
Il convient de souligner que AJDDH a exécuté un précédent projet sur la corruption notamment sur les élections des gouverneurs de provinces.
L’actuel projet, STOP A LA CORRUPTION POUR L’ÉMERGENCE DE LA RDC » sera exécuté dans 5 provinces de la RDC toujours avec l’appui financier de NED.
Eliezer LIANDE