La situation d’enseignement laisse à désirer à l’institut supérieur de commerce de Kisangani. Les antivaleurs ont élus domicile à la place des valeurs et tout ceci, en contradiction avec les directives académiques.

Ce sont les étudiants de cette institution d’enseignement supérieur qui en payent le prix.
Dans une rencontre tenue jeudi 23 juin au sein de cette institution par la coordination des étudiants, plusieurs maux qui rongent cet établissement d’enseignement supérieur ont été passés à peigne fin. Occasion tout indiqué, Jonathan Mokita coordinateur des étudiants de cet alma mater a épinglé devant ses pairs, les principaux problèmes dont face les étudiants.

Il s’agit du problème de droit d’auteur (frais technique d’encadrement pédagogique) et organisation abusive des cours de trois quart, la difficulté d’utiliser le laboratoire technique suite au problème d’électricité ainsi que la mauvaise gestion des biens de l’institution.

« Pouvons-nous dire que les conditions minimums pour notre formation intellectuelle sont valablement réunies par nos autorités dans cette institution ? Peut-on dire aujourd’hui que la pratique des droits d’auteur a cessé à l’ISC Kisangani ? Pourquoi nos dirigeants ne veulent pas sanctionner les enseignants qui continuent à briller dans la corruption et l’exigence des droits d’auteur ? », S’est interrogé Jonathan Mokita.

A en croire le coordonnateur des étudiants de l’ISC Kisangani, à l’ISC Kisangani, certains enseignants bien identifiés continuent à exiger les frais techniques d’encadrement pédagogique en violation des instructions du ministre de l’ESU. Selon ss dires, malgré toutes les dénonciations faites par sa coordination, les autorités de l’ISC Kisangani ne disent mot.

S’agissant de l’utilisation du laboratoire informatique, le coordonnateur des étudiants de l’ISC Kisangani se plaint de voir que le générateur qui devrait alimenter les machines est utilisé selon le gré des autorités académiques alors que la ville connait un sérieux problème d’électricité. Outre cet aspect des choses, le véhicule acheté pour la mobilité de la coordination des étudiants traine au garage au motif de réparation.

Eu égard à ce qui précède, le coordinateur des étudiants de l’institut supérieur de commerce de Kisangani invite le directeur général l’interdiction immédiate et sans condition de la perception des frais techniques d’encadrement pédagogique, à avoir un œil regardant sur les dérapages de certains enseignants qui considèrent les étudiants comme des vaches à lait et par conséquent de prendre la coordination des étudiants comme partenaire avec qui la collaboration doit être permanente.

Il sied de souligner qu’à travers l’instruction académique 023, le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire Muhindo Nzangi, avait formellement interdit la pratique des droits d’auteur et à sanctionner les coupables par les autorités académiques.

A l’université de Kisangani par exemple, plusieurs enseignants sont suspendus pour cette pratique par le recteur de cet alma mater.

Jean Claude Fundi.

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