Les travaux de la 2ème conférence internationale sur la biodiversité dans le bassin du Congo ont été lancés ce lundi 06 mars 2023 à l’amphithéâtre de l’université de Kisangani. Durant 5 jours, soit du 06 au 10 mars, les chercheurs venus de différents coins du monde vont réfléchir sur les défis pour l’avenir du  bassin du Congo.

C’est le secrétaire général au ministère de l’environnement Benjamin Toirambi qui a lancé ces assises au nom de la vice-première ministre et ministre de l’environnement et développement durable Eve Bazaiba.

Benjamin Toirambi estime que cette conférence est une opportunité pour aboutir aux actions concrètes en vue de contribuer de manières efficaces aux engagements visant une protection véritable de la biodiversité. De même pour lutter contre le changement climatique et la dégradation de terres, ainsi qu’à préservé les forêts tropicales habitant cette biodiversité.

Le représentant du gouvernement congolais soulève 3 défis majeurs pour une bonne sauvegarde de la biodiversité du bassin du Congo. Il s’agit :

– D’une meilleure connaissance sur les différents espèces qui constituent notre biodiversité ;
– De mieux reflèchir sur comment la biodiversité peut contribuer à l’amélioration des conditions des vies des populations ;
– en troisième lieu, la gestion de la biodiversité. Cette dernière ne se gère pas avec des conflits, allusion faite à la guerre qui sévit à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Les attentes de la 2e conférence internationale sur la biodiversité du bassin du Congo 

En sa qualité d’organisateur de cette 2ème conférence internationale sur la biodiversité dans le bassin du Congo, le centre de surveillance de la biodiversité attend de cette conférence, la prise de conscience par les chercheurs et à l’humanité, la nécessité sur la protection de ce qui existe.

« on ne peut rien protéger si on ne le connait pas », s’exclame le professeur Onésime Mubenga, coordonnateur du projet CSB-CBIOS.

Pour sa part, le professeur Jean-Faustin Bongilo, Recteur de l’université de Kisangani estime que ces travaux apporteront de la lumière aux préoccupations soulevées en rapport avec la protection de cette biodiversité.

« Que la surveillance de la biodiversité sur le bassin du Congo soit une activité pérenne, en bénéficiant des appuis conséquents pour le bien-être tant de la communauté nationale qu’internationale », a-t-il souligné.

Signalons que cette 2émé conférence internationale sur la biodiversité dans le bassin du Congo se tient après la précédente organisée en 2014, toujours au chef-lieu de la province de la Tshopo, qui avait pour thème « opportunités et défis, climat et utilisations des terres dans le bassin du Congo ».

Tshank Lota Ben

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