Une vive tension a été observée l’avant-midi de ce mardi 09 août devant le bâtiment administratif de l’université de Kisangani.
A la base, les étudiants finalistes de cette institution protestent contre le paiement de frais d’entérinement des diplômes fixé à 150.000fc, et dont l’échéance court jusqu’au dimanche 14 août.
Dans un communiqué rendu public lundi 08 août, le secrétaire général académique de cet alma mater a annoncé pour le dimanche 14 août à Kisangani, l’arrivée de l’équipe de contrôle de scolarité.
Et pour ce faire, les étudiants finalistes doivent remplir les conditions ci dessous :
– avoir payé les frais d’entérinement de diplôme 2021-2022 (75$ ou 150.000fc);
– avoir payé la première tranche de frais académiques;
– avoir déposé l’original de diplôme d’État, ou confirmation de réussite (journal)
– avoir complété les données de fiche de scolarité.
Une décision qui suscite pas mal des réactions de la part des étudiants finalistes.
« Je suis finaliste à la faculté des droits. Je ne pas encore passé mes épreuves mais maintenant on me demande de payer 75$ pour le diplôme hormis les frais académiques qui jusqu’à présent, même la première tranche je ne pas encore payé, c’est pourquoi nous réclamons. Si alors j’échoue, donc l’année prochaine je ne veux plus payé ? Ont sait qu’après avoir réussi on ait obligé de payer », déclare un étudiant.
Et un autre étudiant finaliste à la faculté de sciences sociales administratives et politiques de poursuivre que dans 6 jours, il est incapable de payer 150.000fc pour le frais de diplôme vu qu’il n’a pas encore payé les frais académiques , ni même passé les examens.
Pour cet étudiant finaliste, avec la conjoncture actuelle du pays, il est difficile de payer les frais académiques et de mémoire de recherche.
Signalons que depuis 2015, les frais d’entérinement des diplômes étaient inclus dans les frais académiques. Par contre, pour cette année académique 2021-2022, ces frais sont retirés des frais académiques.
Eliezer Liande