La ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo est plongée dans le noir depuis bientôt deux ans. Cela suite aux pannes récurrentes survenues à la centrale hydroélectrique de la Tshopo. A cela s’ajoute la vétusté des machines qui ne répondent plus aux exigences de la nouvelle technologie.
L’électricité étant l’un des piliers de son programme d’action, dès son accession à la tête de la province en août 2022, Madeleine Nikomba Sabangu s’est personnellement impliqué dans la recherche des solutions afin de rétablir le courant électrique, gage de tout développement.
C’est ce qui explique plusieurs rencontres avec les responsables de la société nationale d’électricité et ENABEL, l’agence Belge au Développement.
A ce jour, le fruit de ce partenariat porte des fruits.
C’est dans cette optique que la Gouverneure de province Madeleine Nikomba, a personnellement supervisé dimanche 23 avril 2023 sous une pluie fine, à l’aéroport international de Bangboka, l’évacuation des pièces du groupe numéro 1 de la centrale hydroélectrique.
C’est à bord d’un avion de dernière génération des forces armées Belges affrété pour se faire qu’enfin les pièces du groupe numéro 1 d’une capacité de 7,6 MW sont acheminés à Likasi dans la province du Haut-Katanga pour des travaux.
A en croire l’assistant en communication de la Gouverneure de Province de la Tshopo, Mateus Kanga, dans l’entretemps, les travaux des pièces du groupe numéro 3 sont quasiment finis et devraient être acheminés à Kisangani dans les prochains jours. Une fois à Kisangani, la capacité de la production de la SNEL sera portée à 12 MW et plus tard à 19,6 MW au retour des pièces du groupe numéro 1.
Toujours selon la même source, d’autres démarches sont en cours pour l’acquisition par la SNEL d’un nouveau groupe d’environ 10 MW et ramener ainsi la production à 30 MW.
Même s’il ne pas permis de rêver, ses avancées pour le rétablissement de l’électricité dans la ville de Kisangani constitue un espoir pour une ville qui git dans le noir depuis un long moment.
Rédaction