La Gouverneure de la province de la Tshopo, Me Madeleine Nikomba Sabangu reste très préoccupée par la situation morose qui prévaut entre deux communautés, à Lubunga, municipalité située à la rive gauche du fleuve Congo.

C’est à ce titre que l’autorité provinciale
vient de diligenter ce mercredi 3 mai, une mission mixte constituée des éléments FARDC et de la police nationale Congolaise, dans le souci de remettre l’ordre et l’autorité de l’État dans cette partie déchirée par le conflit intercommunautaire.

Alors que des violences atroces sont perceptibles, le ministre provincial de l’intérieur accompagné d’une forte colonne des militaires FARDC et des éléments de la PNC ont traversé le fleuve pour une intervention musclée et appropriée. Des efforts vantés par le ministre Norbert Lokula.

« Son excellence Madeleine Nikomba Sabangu n’a pas tardé, elle a fait tout pour mettre des moyens. Maintenant, on a fait la réquisition de la police et de l’armée FARDC afin de sécuriser la population de Lubunga, pour neutraliser ceux qui veulent maintenant créer un mouvement insurrectionnel.
Actuellement, comme hier, il y avait des barbaries des hommes avec des machettes et c’est l’ordre public qui est perturbé. Et nous sommes là pour rétablir de l’ordre public », a-t-il dit, à la presse, peu avant la traversée vers Lubunga.

Pour rappel, mardi 2 mai, les éléments de la police accompagnés du tout puissant colonel Yawhé ont tenté de remettre la quiétude à Lubunga. Ce mercredi, c’est un renfort mixte FARDC-PNC qui vient de traverser pour une mission de maintien de paix dans la commune de Lubunga.

Sur place, les informations renseignent au moins quatre (4) morts dont 3 personnes tuées à Ngenengene et l’autre en plein centre de Lubunga, selon les officiels.

L’exécutif provincial, par le biais du ministre de l’intérieur, dénonce ces actes barbares qui cachent des mains noires qui, a confié Norbert Lokula, seront dénichées et déférées devant la justice.

Plusieurs voix se lèvent pour dénoncer et condamnent ces actes de barbarie tendant à remettre en cause le vivre ensemble.

 

Rédaction

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