La finaliste à la course au gouvernorat de la Tshopo, la sénatrice Madeleine Nikomba détient une vision plus large dans le secteur de l’environnement, porteur de croissance.
Alors que les forêts couvrent 85,4 % de l’étendue de la province soit 17 135 440 hectares, cette richesse ne profite pas à plus de 80% à sa population.
Une fois élue à la tête de la plus vaste province de la RDC, Madeleine Nikomba promet de s’impliquer avec le gouvernement qu’elle mettra en place afin de veiller à l’application des normes tant nationales qu’internationales en matière de protection de l’environnement.
Pour ce faire, la candidate gouverneure de province attend élaborer une politique forestière provinciale mais aussi la mise en place d’un cadastre forestier provincial chargé de conserver tous les actes et contrats relatifs à la gestion forestière.
« Ainsi, notre Gouvernement, une fois élu, procèdera à la création d’un conseil consultatif provincial des forêts chargée de surveiller la gestion forestière d’une part et de donner des avis consultatifs dans les projets de classement et de déclassement des forêts d’autre part », a indiqué Madeleine Nikomba lors de la présentation de son programme devant la représentation provinciale.
Elle promet à cet effet à la facilitation des procédures d’octroi des concessions forestières à la demande des communautés locales conformément aux lois et règlements en la matière.
Il sied de noter que les forêts de la Tshopo sont capables de séquestrer, 15 000 000 de tonnes équivalent de CO2 par an et peut apporter à la province de 50 à 100 millions de dollars américains par an à travers le marché de vente d’émission de carbone.
La RDC étant consciente du rôle de premier plan joué par son écosystème forestier dans l’équilibre de la biosphère mondiale, elle a ratifié beaucoup de conventions et accords et s’est engagée à respecter les principes de la protection de la nature et de l’environnement.
Jean-Claude Fundi