Les forces de sécurité ont mis la main sur 186 présumés Kuluna dont 4 femmes.
Le banditisme urbain bat de plein fouet la ville de Kisangani. De plus en plus, des actes de vandalisme et d’extorsion se commentent en pleine journée par des gangs mieux connus par leurs groupes.
Pour remédier à cette situation, les autorités policières et militaires ont procédé dans la nuit du lundi au mardi à la traque de ces hors la loi dans une partie de la commune Makiso. C’est dans l’espace compris entre le camp central (où sont logés les policiers) et le camp QG (camp militaire) que l’opération s’est déroulée.
Le commandant ville de la police nationale congolaise qui a livré la nouvelle à la presse, parle de 186 personnes interpellées dont 4 femmes. Il souligne qu’une commission mixte a été mis sur pied quant à ce.
« Nous avons mis à pied d’œuvre une commission mixte armée-police-Anr pour faire le tri dans ce groupe des gens afin de mettre de côté des personnes suffisamment chargées », explique le commissaire supérieur Floribert Kingombe.
A l’en croire, plusieurs personnes se plaignent d’être victimes d’agressions et extorsions par les groupes des gangs mais en cas de leur arrestation, ces mêmes personnes ne reviennent plus pour apporter des éléments à charge de ses délinquants afin de les mettre directement à la disposition de l’officier du ministère public pour qu’ils répondent de leurs actes.
Certains cas des dérapages ont été signalés ça et là lors de ses arrestations signalent quelques témoins.
Les six communes de la ville de Kisangani sont en proie de la délinquance juvénile constituée des jeunes adolescents aux allures des gangs très dangereux.
Ces jeunes sont constitués par des staffs dont les plus célèbres sont : Miami, Topaze, tapis rouge, feu rouge, mexicains, zaïrois,…
Jean-Claude Fundi