L’insécurité grandissante à Kisangani laisse à désirer. Une pratique qui tend à ternir l’image du chef-lieu de la province de la Tshopo. Insécurité causée par des gangs et certains jeunes délinquants qui tracassent et ravissent les biens de la population, de fois même pleine journée.
Pour mettre fin à cette forme de banditisme urbain qui tend à élire domicile, depuis un certain temps, la police nationale congolaise ainsi que d’autres services spécialisés mènent des bouclages à travers plusieurs coins des communes afin de mettre la main sur les présumés auteurs. Une initiative louable quand bien même son exécution laisse à désirer.
Un journaliste victime d’une cabale ou un fait anodin ?
Nous sommes jeudi 21 avril à 3h02′, le domicile du journaliste Sébastien Mulamba, éditeur du journal Kisangani News est visité par des hommes lourdement armés et cagoulés.
« En effet, à 3 heures du matin précisément, les mafiosi ont voulu me réduire en silence comme dans un film d’Hollywood », regrette le célèbre journaliste Sébastien Mulamba.
Ce rare des journalistes qui ne cessent à travers sa plume de dénoncer tous les maux qui rongent la Tshopo en particulier et la RDC en général, confirme que des hommes cagoulés ont pénétré sa résidence par effraction en détruisant tout ou presque à leur passage en ravissant ses téléphones portables.
D’après les informations recoupées, l’exécution de cette nébuleuse est l’oeuvre d’une résolution de la réunion du conseil Urbain de sécurité. A la grande surprise de tous, elle soit appliquée à 3 heures du matin à la résidence d’un journaliste pourtant connu et dont sa fuite n’est pas à calandre. Pire encore, l’éditeur du journal Kisangani News n’a jamais été ni invité moins encore interpellé pour des faits criminels.
Que reproche-t-on au patron de Kisangani News ?
D’après l’avocat conseil de ce chavaliere de la plume, lors de son audition à la police de recherche criminelle ou il a été acheminé après son arrestation, il est reproché à Sébastien Mulamba, l’extorsion et vol mains à armées.
Pathétique !
Contraire pendant la percussion effectuée au domicile de l’éditeur de Kisangani News, aucun indice de culpabilité mis en sa charge n’a été trouvé.
Sébastien Mulamba détenu arbitrairement pendant 10 heures
Malmené, torturé moralement et physiquement devant sa femme et les enfants, le journaliste Sébastien Mulamba a été privé de sa liberté pendant 10 heures de temps.
Mais qui serait derrière cette cabale où on a assimilé à un bouclage de son quartier ?
Des investigations en cours pour en savoir un peu plus dans ce feuilleton.
Plusieurs voix se sont levées, des implications par ci par là de l’Union nationale de la presse du Congo section de la province de la Tshopo, des autorités et députés ont permis à l’éditeur de Kisangani à recouvrer sa liberté ensemble avec son neveu arrêté dans son domicile.
Il convient de noter que plusieurs autres personnes ont été arrêtés dans le quartier plateau Boyoma, bloc Unikis lors de cette opération que l’on qualifie entre guillemets de bouclage.
Dossier à suivre !
Jean Claude Fundi