Une indemnité significative pour les victimes de la guerre. Les Cliniques Universitaires de l’Université de Kisangani, reconnues comme victimes de la guerre de six jours par la commission ad-hoc, ont reçu une indemnité de 100.000 dollars américains. Cette somme a été allouée par le Fonds spécial de répartition et d’indemnisation des victimes des activités illicites de l’Ouganda en République Démocratique du Congo (FRIVAO).
La cérémonie officielle s’est tenue le jeudi 28 novembre 2024, dans la cour des Cliniques Universitaires, situées dans le quartier Plateau Médical, dans la commune de Makiso. Ce moment a été marqué par une forte émotion, rappelant les horreurs vécues durant ce conflit.
Retour sur les événements tragiques
La guerre de six jours, qui a éclaté en juin 2000 entre les armées ougandaise et rwandaise à Kisangani, a eu des répercussions dramatiques sur la population et les infrastructures. Les Cliniques Universitaires ont subi des dommages considérables lorsque des obus ont frappé leurs bâtiments, notamment celui abritant le laboratoire. Dr. Noël Labama, le médecin directeur, a souligné le rôle vital que cet hôpital a joué en offrant refuge et soins à de nombreuses victimes.
Reconnaissance du FRIVAO et soutien aux Cliniques Universitaires
Chançard Bolukola, coordonnateur intérimaire du FRIVAO, a exprimé l’importance capitale des Cliniques Universitaires dans cette période difficile. Il a affirmé que cette indemnisation est un acte d’honneur envers le personnel soignant qui a sacrifié tant d’efforts pour sauver des vies.
Bolukola a également rendu hommage au président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et à la première ministre pour leur engagement à rendre justice aux victimes. L’indemnité permettra non seulement d’améliorer les infrastructures avec l’acquisition d’un générateur de 150 KVA mais aussi d’investir dans des équipements médicaux essentiels. Cela contribuera à rehausser la qualité des soins offerts aux patients.
Cette indemnisation s’avère cruciale pour réduire le taux de mortalité dans la province de Tshopo. Les Cliniques Universitaires ont démontré un dévouement sans faille en soignant les malades sans aucune rémunération durant les moments les plus sombres du conflit.
Rédaction